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Travail du sol : acquérir de l’expérience et de la technique

Une vingtaine de vignerons est venue à la formation sur le travail du sol organisée par la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher afin de bénéficier des conseils de Christophe Gaviglio, ingénieur mécanisation du vignoble à l’IFV de Gironde.

Le 3 mars, à Monthou-sur-Cher. Une vingtaine de viticulteurs a participé à une formation sur le travail du sol.
Le 3 mars, à Monthou-sur-Cher. Une vingtaine de viticulteurs a participé à une formation sur le travail du sol.

L’un travaille le sol sous le rang depuis dix ans, un autre commence tout juste sur cinq hectares quand un troisième voudrait le faire sur la totalité de sa surface.

La vingtaine de viticulteurs présents à la formation « Entretien et travail du sol viticole » organisée le 3 mars à Monthou-sur-Cher par la chambre d’Agriculture, est venue acquérir des techniques auprès de Christophe Gaviglio, ingénieur mécanisation du vignoble de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) de Gironde.

« On s’intéresse à ces techniques alternatives que sont le travail sous le rang, dans l’interrang, la tonte ou encore le paillage afin de diminuer les intrants et de faire face à la disponibilité des produits sur le marché », explique l’ingénieur.

Ces techniques — qui favorisent l’implantation en profondeur du système racinaire de la vigne, l’aération du sol ou encore la dégradation des matières organiques — demandent d’avoir une vision d’ensemble sur son vignoble et sur son travail.

« Avant de débuter, il faut commencer par des outils de diagnostic comme les fosses pédagogiques et le test bêche pour voir ce qu’il y a dans le sol », souligne Christophe Gaviglio. Ensuite, il est essentiel de bien choisir son matériel en fonction de son type de sol et de la topographie : décavaillonneuses, houes rotatives, lames bineuses, lames sarcleuses, disque de chaussage, étoile de binage à doigts souples, brosses…

L’âge de la vigne, le type de sol, le réglage, la connaissance de l’ensemble du contexte permettent de voir s’il y a une réelle conséquence sur la vigne avec telle ou telle machine. « Il faut envisager de la progressivité dans le changement. Aujourd’hui, on ne peut pas tout demander au matériel, il y a une part de risque donc la préparation du vignoble est fondamentale. Pour moi, le plus simple, c’est le mieux. C’est bien l’expérience acquise qui donne de la visibilité. »

Après ces nombreux conseils sur le matériel, leurs caractéristiques, leur coût et leur utilisation, le groupe s’est rendu au Domaine de la Piffaudière pour y découvrir certains outils.

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