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«Travailler sur l’agriculture du futur»

Entretien avec Mireille Savajols, la nouvelle directrice de la chambre d’agriculture : elle évoque son parcours professionnel et ses projets.

Mireille Savajols : « C’est aussi un challenge. »
Mireille Savajols : « C’est aussi un challenge. »
© Olivier Joly

Succédant à Laurent Nicolle, parti à la Réunion, à la direction de la chambre d’agriculture, Mireille Savajols a été officiellement présentée lors de la session du vendredi 18 septembre : entretien.

Loiret agricole et rural : Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à présent ?

Mireille Savajols : Originaire du Loiret et issue du milieu
horticole, j’y ai effectué tout mon parcours professionnel. Dans des entreprises privées jusqu’en 2009, année où j’ai intégré la chambre d’agriculture.

LAR : Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre la chambre d’agriculture ?

M.S. : On me proposait un poste motivant au Comité de Développement Horticole de la Région Centre, pour lequel la Chambre apportait un appui en termes de conseils et de direction. Quelque chose de très opérationnel et qui correspondait à un intérêt de ma part pour l’évolution technique et l’accompagnement de l’horticulture pour les années à venir.

LAR : Que retenez-vous de ces six années ?

M.S. : La proximité et l’accompagnement des professionnels ; la démarche d’équipe avec l’ensemble des conseillers et des techniciens sur une approche de proximité et de moyen et long terme ; la gestion de budgets et des logiques de fonctionnement et de partenariats à la fois publics et privés.

LAR : Qu’est-ce qui vous pousse, aujourd’hui, à prendre la direction de la Chambre ?

M.S. : Avant tout la proximité puisque j’étais déjà responsable du service productions spécialisées. C’est aussi un challenge :
accompagner des équipes et, sur le plan opérationnel, les choix des élus. D’autre part, dans un environnement compliqué sur le plan économique, avoir à faire des choix mais aussi accompagner des projets.

LAR : Vous incarnez la promotion interne : le fait d’être de la maison constitue-t-il un avantage ?

M.S. : Oui. C’est aussi un modèle de fonctionnement que les élus ont choisi de mettre en place. Ce qui donne un caractère de proximité et de pérennité dans les compétences des équipes qui me paraissait tout-à-fait intéressant.

LAR : Vous inscrivez-vous dans la durée ?

M.S. : Tout dépendra des résultats ! Nous avons un certain nombre d’objectifs à atteindre. Toutefois, j’espère m’inscrire dans la durée, au moins jusqu’à la fin du mandat.

LAR : Justement, quels sont vos objectifs ?

M.S. : Au niveau interne, continuer à accompagner les compétences et la motivation des équipes dans les relations avec les élus et les agriculteurs. D’autre part, travailler sur l’agriculture du futur, celle sur laquelle nous pourrons avoir des points de compétitivité et d’efficacité économique.

LAR : Quel message souhaitez-vous adresser à vos équipes ?

M.S. : Je ne le construis pas toute seule mais avec les chefs de services car c’est une coconstruction de l’ensemble des services. L’idée générale : la proximité est la réponse aux demandes des agriculteurs. Et, surtout, avoir envie de proposer de nouveaux projets et des approches plus innovantes.

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