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Un Agri campus orienté « observation terrain » pour la Scael

Le groupe coopératif Scael a organisé le 2 juin à Villebon et à La Saussaye son cinquième Agri campus. Son programme, axé sur l’observation de terrain, proposait des visites d’essais et une revue de nouvelles variétés.

Le 2 juin, à Villebon. L’atelier désherbage a retenu l’attention des nombreux adhérents qui se sont déplacés sur le cinquième Agri campus organisé par le groupe coopératif Scael.
Le 2 juin, à Villebon. L’atelier désherbage a retenu l’attention des nombreux adhérents qui se sont déplacés sur le cinquième Agri campus organisé par le groupe coopératif Scael.

« Nous avons voulu une approche plus simple, plus conviviale, pour des gens motivés à aller se frotter à la réalité du terrain », a expliqué le responsable du département agronomique du groupe coopératif Scael, Joël Lorgeoux, à propos de l’organisation du cinquième Agri campus, le 2 juin. 

Ainsi, près de deux cents adhérents ont profité du buffet campagnard proposé entre les visites du matin à Villebon et celles de l’après-midi à la ferme pédagogique du lycée agricole de Chartres-La Saussaye.

C’est le village des fournisseurs qui a fait les frais de cette nouvelle mouture...

Les agriculteurs se sont donc retrouvés nombreux le matin sur les parcelles de Villebon, en dépit d’une météo peu engageante.

Là, une poignée d’ateliers tournants leur était proposée avec une revue d’effectifs de nouvelles variétés en blé, orge ou colza : « Nous voulions montrer les évolutions génétiques, il y a des pistes intéressantes en blé et colza sur la résistance aux maladies », a souligné l’agronome qui a présenté également un essais variétés sur précédent paille.

Compte tenu du contexte climatique, les aspects de la pression septoriose et fusariose ont fait l’object de focus particuliers.

La problématique désherbage a aussi retenu l’attention des adhérents, d’autant qu’il semble que les phénomènes de résistance développés par certains adventices, le retrait constant de molécules et la quasi certitude désormais qu’il n’y en aura pas de nouvelles les laissent dans un certain désarroi.

Il existe des solutions pour limiter le problème : décalage de la date de semis, l’alternance de produits actifs, l’allongement de la rotation...

Et Joël Lorgeoux conseille aussi de récolter les parties les plus touchées en dernier pour éviter de disperser des graines d’adventices potentiellement résistantes.

Ou de s’inspirer des techniques présentées l’après-midi à La Saussaye, où la chambre d’Agriculture conduit avec le lycée agricole des essais agronomiques depuis plusieurs années visant à comparer le système classique raisonné avec des itinéraires techniques qui limitent la part d’intrants en la substituant par des procédés mécaniques — bineuse, herse étrille.

Des solutions efficientes mais qui demandent une rotation sur six ans, de la disponibilité, plus de travail — donc d’énergie — et qui dépendent davantage du climat. Les résultats technico-économiques présentés sont néanmoins très corrects.

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