Aller au contenu principal

Un atelier de poules pondeuses bio à Pringy

Un atelier de poules pondeuses : telle est la diversification développée par Marc Allard dans le cadre de son installation.

Pringy, lundi 4 décembre. Marc Allard a opté pour une diversification en poules pondeuses bio.
Pringy, lundi 4 décembre. Marc Allard a opté pour une diversification en poules pondeuses bio.

Installé à Pringy depuis le 31 août dernier sur cent seize hectares –une partie de l’exploitation paternelle-, Marc Allard devait se diversifier. Il a opté pour un atelier de poules pondeuses en agriculture biologique.

« La diversification était essentielle lors de mon installation pour maintenir une exploitation agricole viable. Le circuit court est un marché porteur qui permet à l’exploitant agricole d’être en contact avec le consommateur. Leurs retours positifs me permettent d’être fier de mon travail », explique le jeune agriculteur pour justifier son choix.

De plus, pour cet atelier accueillant deux cent quarante poules pondeuses, l’investissement de départ s’élève à 25 000 euros et la mise en place est relativement simple.

Le terrain de 4 000 m2 est semé d’un mélange d’herbes naines ne dépassant pas 30 cm.

Le bâtiment, entièrement démontable, s’étend sur 60 m2. A cela s’ajoute une salle de conditionnement d’œufs aux normes (9 m2), un vestiaire et un stockage alimentation-litière. Le bâtiment et le parc sont protégés par trois barrières différentes : un filet électrique pour gros gibier, un grillage enterré pour lutter contre les fouines et renards et un dernier filet électrique.

« La grosse différence avec un atelier conventionnel réside en l’obtention de la certification en agriculture biologique. J’ai dû m’y prendre en avance afin notamment de faire certifier le terrain, une ancienne friche qui n’a pas reçu de traitement phytosanitaire depuis plus de quinze ans », souligne Marc Allard qui a opté pour des volatiles de race Lohmann brown élevés en Alsace, une des plus grosses régions productrices de poules pondeuses en France.

Achetés à dix-huit semaines, pour un début de ponte à vingt-deux - vingt-quatre semaines, les volatiles reçoivent également des aliments certifiés bio, produits dans cette même région.

En effet, au regard de sa surface totale et en betterave, Marc Allard est dans l’incapacité de produire son propre aliment bio, tout au moins la part minimale des 20 % obligatoire. Une dérogation a donc été nécessaire.

Alors que l’atelier est en production depuis un mois et demi, le taux de ponte est excellent.

Le plus compliqué reste le temps consacré à la vente qui prend 80 % du temps d’activité, estime l’exploitant qui livre douze Ruches qui dit oui dont celle qui est établie au sein de la cueillette de sa sœur à Chailly-en-Bière, La ferme Chaillotine.  

A l’avenir, il organisera des visites pour ses clients qui veulent découvrir la production.

Les poules pondeuses seront abattues à dix-huit mois et vendues sous vide, sur précommandes, pour cuisiner des poules au pot ou autres. Entre deux lots, un vide sanitaire de trois à cinq semaines est prévu afin de laver le bâtiment et permettre à l’herbe de repousser.

En parallèle de l’activité des grandes cultures et œufs bio, Marc Allard réalise également des prestations de services.

Estimé à un mi-temps, c’est sa compagne, Allysson, jeune maman et bientôt conjointe d’exploitant, qui s’occupera de l’atelier poules pondeuses.

En complément, un second projet devrait voir le jour prochainement : la production d’herbes aromatiques et de lavandin au sein du parcours pour les poules, toujours dans le but « d’optimiser l’atelier poules pondeuses et de sortir un revenu externe aux grandes cultures ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
La Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher a mis en place un comptage par drone au sein de la forêt de Marchenoir pour compter les grands gibiers, un dispositif inédit au sein du département.
Premier comptage de cerfs par drone sur le massif de Marchenoir
Il y a peu de temps a eu lieu un comptage de cerfs élaphes par drone à Marchenoir au sein du département de Loir-et-Cher. Cette…
Publicité