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Un chantier agroforestier avec la MFR à La Gaudaine

Des élèves de la MFR de Beaumont-les-Autels ont participé à la plantation d'arbres autour d'un poulailler de la SAS Bruno Debray, le 6 février, à La Gaudaine.

Mardi 6 février, à La Gaudaine. Les élèves de la MFR ont mené leur chantier de plantation à bien, sous l'œil de leur enseignant, Patrice Marbeuf.
Mardi 6 février, à La Gaudaine. Les élèves de la MFR ont mené leur chantier de plantation à bien, sous l'œil de leur enseignant, Patrice Marbeuf.
© Camille V./Horizons

Mardi 6 février, seize élèves de 3e de la Maison familiale et rurale de Beaumont-les-Autels ont participé à un chantier de plantation de quelque 300 arbres autour d'un poulailler. En l'occurrence, le nouveau bâtiment de la SAS Bruno Debray, installé l'an dernier à La Gaudaine par les frères Dalibard (Mathieu, Thomas et Nicolas) qui ont repris l'exploitation avicole.

Du concret

« Nous avons choisi d'aller sur une structure pour amener les élèves à faire quelque chose de concret, explique Patrice Marbeuf, qui encadre les élèves de la MFR avec sa collègue Séverine Maillard. C'est aussi le souhait de notre directrice de participer à des chantiers de proximité et de faire du lien avec les jeunes installés issus de l'établissement. À ce titre, les frères Dalibard sont un exemple pour eux ».

Ce chantier de plantation, encadré par un technicien conseiller en agroforesterie, Benoit Caumont (lire ci-dessous), permet aux élèves d'aborder les notions de biodiversité, de comprendre le rôle des arbres dans un parcours pour les volailles — ils offrent leur ombre et constituent des repères pour qu'elles s'aventurent — et surtout sur la bonne façon de les planter et de leur assurer un bon démarrage. Cette journée leur offre aussi la possibilité de valider ce module d'Enseignement pratique interdisciplinaire (EPI) qui compte pour leur note au brevet.

Deux jours plus tard, des élèves de seconde cette fois, toujours de la MFR, dans le cadre de l'éducation sociale et civique, sont venus parachever le chantier.


« J'interviens à l'amont du projet »

Benoit Caumont, conseiller en agroforesterie.

On le rencontre souvent au détour des chantiers agroforestiers du secteur. De fait, Benoit Caumont fait partie de la première promotion de onze techniciens formés par l'Association française d'agroforesterie (Afaf) au sein de l'école qu'elle a créée en novembre 2022, l'École française d'agroforesterie (Efa).

Épurateur

« J'interviens à l'amont pour définir le projet de plantation avec l'agriculteur en fonction de ce qu'il recherche. L'agroforesterie se développe beaucoup en élevage, l'arbre peut avoir une fonction de parasol, de production de fourrage, de fruits, de bois, mais il a surtout un rôle d'épurateur de l'eau d'infiltration. Ici, l'Afaf est prestataire et gère la plantation, du diagnostic du projet à l'accompagnement, en passant par le paillage, les protections… Le financement provient du privé, via Agroforesterie et territoire (After), qui gère les dons d'entreprises souhaitant compenser leurs émissions de gaz à effet de serre ».

Le technicien a créé sa société de conseil en agroforesterie, Caumont Normandie, que chacun peut contacter pour tout projet agroforestier. Contact : caumontbenoit@gmail.com.

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