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Un concentré d’Afrique en Morbihan

Jusqu’au 30 septembre, le festival photo de La Gacilly, petit village de Morbihan, met l’Afrique à l’honneur, gratuitement et en plein air.

Normalement, la photographie devrait être chez elle en Afrique, car la lumière y est exceptionnelle et les paysages grandioses.

Mais voilà le hic : les hommes noirs ne pouvaient pas trop se faire connaître dans le monde durant le vingtième siècle qui a été le siècle de la photographie.

C’est exactement l’histoire de James Barnor, excellent photographe d’Accra, au Ghana, qui n’a quasiment pas pu travailler lorsqu’il habitait à Londres dans les années 60. Désormais, dans le siècle actuel, on peut redécouvrir son travail et celui d’autres photographes africains.

C’est ce que veut faire cette année le festival photo de La Gacilly, un petit village de Morbihan, en exposant, en plein air et gratuitement jusqu’au 30 septembre, des photographes de ce continent.

En grand format, on y voit le travail historique des portraitistes de rue du Mali, du Sénégal ou du Ghana.

Avec un photographe éthiopien, Girma Berta, on s’interroge sur les enjeux esthétiques d’une ville comme Addis-Abeba à l’heure des réseaux sociaux basés sur l’image populaire comme Instagram. Et puis, les sujets africains renvoient aux spectateurs les enjeux mondiaux auxquels ils sont confrontés.

Par l’histoire de la piscine olympique de Tombouctou, François-Xavier Gbré fait percevoir la bataille politique entre la Chine et les puissances coloniales historiques.

Sammy Baloji rebondit en montrant la réalité de l’exploitation minière en Afrique au service des Chinois qui, eux, ont une vision très exotique du continent.

Les enjeux environnementaux sont montrés par Nyani Quarmyne qui relate la disparition d’un village du Ghana, menacé par la montée des eaux alors que, à l’origine, il était éloigné de l’océan par cinq kilomètres de terres.

Akintude Akinleye, lui, documente de l’intérieur les ravages des raffineries clandestines de pétrole à ciel ouvert au Nigéria. On perçoit donc bien les liens entre l’économie et l’environnement. 

Ce que raconte aussi le Sud-Africain Bent Stirton en montrant le massacre des grands animaux et en expliquant qu’ils servent à financer les guérillas locales ou internationales.

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