Aller au contenu principal

Un élevage de cervidés atypique en Loir-et-Cher

À Épuisay (Loir-et-Cher), la Ferme de l’étang ouvre les portes de son élevage de cervidés aux touristes désireux de goûter des produits locaux et d’en connaître plus sur cet élevage atypique.

À Épuisay, la Ferme de l'étang possède dans son élevage un troupeau de 90 cervidés en reproduction et 65 autres cervidés pour la consommation de cet hiver.

Les cervidés sont principalement nourris avec un mélange d’orge et de pois concassés avec du foin.

Sur la route départementale en direction du Mans, à Épuisay, existe la Ferme de l’étang où se trouve un élevage atypique de cervidés. Sur 26 hectares de prairies, 90 cervidés reproducteurs, dont deux mâles, profitent de l’espace pour courir vers la nourriture que leur donne chaque matin Michaël et Cathy Fresnay. « Nous avons ce troupeau de 90 cervidés en reproduction, et de l’autre côté le troupeau de 65 cervidés sera pour la consommation de cet hiver », détaille Cathy Fresnay. L’exploitation s’étend sur 82 hectares, dont 56 hectares consacrés aux cultures pour la nourriture des animaux. « Nos animaux mangent principalement un mélange d’orge et de pois concassés avec évidemment du foin tout au long de l’année », précisent les deux éleveurs.

Un climat contraignant

Les fortes chaleurs de cette année ont été contraignantes, pour les éleveurs comme pour les animaux. « Par exemple, avoir des petits durant la canicule, c'est forcément plus compliqué à gérer », reconnaissent Michaël et Cathy Fresnay. Ils ont redoublé d’effort en termes de surveillance des animaux. « Il n’y a pas trop eu de problèmes concernant les fortes chaleurs parce que nous avons fait attention et nous avons surveillé régulièrement les plans d’eau », explique l’éleveuse. Pour l’alimentation, les éleveurs ont opté pour de l’enrubannage, « qui est plus frais ».

100 % local

La particularité de la Ferme de l’étang est d’avoir un laboratoire de découpe directement sur l’exploitation. « Pour la transformation, nous avons un prestataire mais pour tout ce qui est viande fraîche, on s’occupe nous-mêmes du conditionnement », précise Cathy Fresnay. Divers produits comme des rillettes, des plats préparés, des terrines, du saucisson ou encore de la viande fraîche sont vendus directement à la ferme. « On vend principalement en direct à la ferme. On fait également beaucoup d’événements et des marchés de producteurs avec Bienvenue à la ferme, surtout en ce moment à l’approche de Noël », précisent les éleveurs.

Une ferme agritouristique

Au-delà de l’élevage de cervidés, la ferme peut compter aussi sur ses activités d'agritourisme. « Nous sommes installés depuis janvier 2021, et cela fait longtemps qu’on a mûri notre projet de reprendre une exploitation. Ce qu’on voulait faire avant tout, c’était de pouvoir intégrer de l’agritourisme dans notre projet », détaille Cathy ­Fresnay. Et le projet s’est concrétisé. La ferme a accueilli 500 camping-cars durant l’année 2021. Il y a par ailleurs un gîte et des roulottes qui permettent à des touristes de visiter l’élevage et profiter de la région.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité