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Un fauchage raisonné aux abords des routes

Une nouvelle campagne de fauchage raisonné des abords des routes départementales a été lancée. L'objectif du Département est de préserver l’environnement tout en garantissant la sécurité des automobilistes.

Depuis début mai, les épareuses sont de sortie sur les routes départementales de Loir-et-Cher afin de faucher les hautes herbes aux abords. Pour cette nouvelle campagne 2023, le fauchage sera raisonné. « Ce qu’on entend par fauchage raisonné, c’est l’ambition de faucher les abords des routes pour la sécurité des automobilistes tout en préservant la faune et la flore », précise Bernard Pillefer, vice-président du conseil départemental en charge des routes et mobilités.

Préserver la microfaune

Auparavant, le fauchage des hautes herbes était réalisé à ras le sol, tandis qu’aujourd’hui la hauteur de coupe est relevée à 12 cm. « La hauteur de coupe relevée permet de préserver la microfaune. De plus, la végétation repousse plus lentement et cela nous permet d’optimiser nos passages pour améliorer l’empreinte carbone », explique Bernard Pillefer. En plus de la hauteur de coupe, la largeur de la coupe est également réduite.

Tous les techniciens en charge de l’entretien ont bien assimilé cette nouvelle méthode de travail. « Cela ne nous change pas grand-chose dans notre quotidien. On travaille de la même manière même si la coupe est relevée », expliquent conjointement Adrien Le Gouellec, agent d’exploitation, et Yohan Louvancourt, chef de service à Beauce-la-Romaine.

Une dizaine d’épareuses sillonnent les 2 900 kilomètres de routes dont s'occupe le conseil départemental pour effectuer le fauchage des bords de route. Alors que pour l’instant trois fauchages sont réalisés dans l’année, l’ambition de cette nouvelle méthode est de pouvoir à terme supprimer un passage. « Actuellement, nous réalisons trois passages dans l’année. À l’avenir, nous aimerions supprimer le passage estival », espère Philippe Milhomme, directeur adjoint en charge de l’entretien des routes. Toutefois, seule la végétation décidera du nombre de passages. « La sécurité des automobilistes est la première des priorités du conseil départemental. Si la végétation repousse trop vite, alors nous n’hésiterons pas à effectuer un passage supplémentaire », affirme Bernard Pillefer.

Des spécificités pour certaines cultures

Même si cette démarche est présente dans tout le département, des secteurs spécifiques ont des dispositifs dédiés. C’est le cas aux abords de Mer, où la végétation vient polluer la qualité des cultures de semences. « Nous tenons compte des cultures agricoles à certains endroits. Il est nécessaire pour nous de maintenir la qualité des produits de nos semenciers », précise Bernard Pillefer.

Par ailleurs, une convention a été conclue avec le Conservatoire national botanique du bassin parisien afin d’obtenir un recensement des enjeux floristiques présents sur l’ensemble de la végétation. « Cela permet d’identifier les espèces rares ou encore menacées », détaille Philippe Milhomme.

Le conseil départemental souhaite que cette méthode soit rapidement comprise et acceptée par tous les Loir-et-Chériens.

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