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Un guide pratique pour les agricultrices euréliennes

La commission des agricultrices de la FDSEA d’Eure-et-Loir a procédé au lancement officiel de son Guide pratique de l’agricultrice le 10 mars à la chambre d’Agriculture, à Chartres. L’occasion d’organiser une conférence débat sur l’évolution de son statut.

Le 10 mars, à Chartres. La commission des agricultrices de la FDSEA d’Eure-et-Loir a lancé son Guide pratique de l’agricultrice, l’occasion de parler de l’évolution de son statut.
Le 10 mars, à Chartres. La commission des agricultrices de la FDSEA d’Eure-et-Loir a lancé son Guide pratique de l’agricultrice, l’occasion de parler de l’évolution de son statut.

« Un quart des exploitations est dirigé par des femmes et il y a plus de trois cent mille salariées agricoles en France », rappelle la vice-présidente de la commission des agricultrices de la FNSEA, Catherine Guerault.

Elle intervient — ainsi qu’Anne Guardiola, chargée de mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité — dans le cadre d’une conférence débat organisée le 10 mars à la chambre d’Agriculture à Chartres, pour le lancement officiel du Guide pratique de l’agricultrice, réalisé par la commission des agricultrices de la FDSEA d’Eure-et-Loir.

La place actuelle de la femme dans le monde agricole est le fruit d’un long processus d’émancipation « dont les premières graines sont semées en 1933 par la Jeunesse agricole catholique des femmes (JACF) », précise Catherine Guerault.

Ensuite, ce seront les progrès des différents types de statuts pour les agriculteurs — EARL, conjoint collaborateur, Gaec — qui lui donneront de plus en plus de visibilité.

Aujourd’hui, le monde agricole leur reconnaît volontiers leur « dynamisme au sein du monde rural, leur habileté à mobiliser les réseaux ou leur aisance dans les démarches administratives : autant de compétences qui sont au cœur de l’agriculture moderne », pointe-t-elle. 

Néanmoins, il y aurait beaucoup à faire encore pour favoriser leur installation : « Un statut qui respecte mieux la parité, qu’elles soient plus nombreuses dans les organismes de formation, qu’il y ait plus de représentativité dans les organisations professionnelles agricoles, dans les chambres d’Agriculture ou encore en créant des mesures spécifiques d’accès au foncier et aux capitaux », relève Catherine Guerault, qui souligne pour conclure « qu’une campagne unisexe est stérile ».

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