Aller au contenu principal

Un label « Fleurs de France »

Signe de reconnaissance des végétaux produits en France, « Fleurs de France » certifie désormais aux consommateurs l’origine française des bulbes, fleurs, plantes ou arbustes qu’ils achètent.

Ce label, véritable atout pour valoriser la production nationale et répondre aux interrogations des consommateurs sur l’origine des végétaux qu’ils choisissent, a été officiellement lancé le jeudi 21 mai à Rungis par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll. Un lancement qui a eu lieu peu de temps avant la Fête des mères, date importante pour le marché des fleurs. Pour l’occasion, des représentants du Min de Bordeaux et de Nice avaient fait le déplacement.

Accompagné du président de la Semmaris, Stéphane Layani, et du président de l’interprofession Val’hor qui rassemble cinquante mille entreprises du végétal réparti en neuf familles, Benoît Ganem, le ministre a encouragé les producteurs et grossistes du secteur horticole et décoration à s’impliquer pour valoriser leur entreprise et l’horticulture française.

« Si nous voulons que ce label atteigne ses objectifs, vous devez être vigilants sur le respect du cahier des charges. La haute valeur environnementale doit se traduire auprès des acheteurs. Lorsque vous mettez votre nez dans des fleurs ayant le label, il n’y a que du parfum. »

Au cours de cette opération de communication autour de « Fleurs de France », le ministre est allé à la rencontre des professionnels français — producteurs et grossistes — présents au sein des quatre bâtiments du secteur fleurs et plantes à Rungis et labellisés.

Première étape de sa visite : les établissements Vion à Faremoutiers (Seine-et-Marne), labellisés « Fleurs de France » depuis février. « À ce jour, 289 entreprises françaises sont déjà engagées dans la démarche qui met en avant le patriotisme horticole », souligne Benoît Ganem.

Si le logo tricolore a été dévoilé en octobre dernier, les premiers kits de communication ont été remis en février lors du Salon du végétal à Angers (Maine-et-Loire). La genèse de ce label remonte à décembre 2013 lors d’une visite du ministre de l’Agriculture en famille. À cette époque, le label « Viande de France » était en cours d’élaboration. L’idée de faire de même pour le secteur horticole a alors germé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
Les préparatifs battent leur plein, comme ici pour la communication dans les commerces et aux bords de routes. L'installation sur site prendra deux jours et mobilisera une quarantaine d'adhérents au moins.
Terre en fête : la ruralité à l’honneur à Dadonville ce dimanche
Plongez au cœur de la ruralité ce dimanche 14 septembre à Dadonville avec Terre en fête ! Animations, animaux, matériel…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
À 10 h 30, un groupe d’agriculteurs s’est réuni devant le magasin Leclerc de Pithiviers. Ils ont mené une action d’étiquetage des produits étrangers (miel, sucre, fruits, pâtes à tartiner…) et sensibilisé les consommateurs. Cette initiative visait à dénoncer en particulier la concurrence déloyale que subit la France.
Des actions dans le Loiret pour dénoncer le ras-le-bol 📹
La FNSEA 45 et les Jeunes agriculteurs du Loiret se sont joints vendredi 26 septembre aux différentes actions qui ont maillé…
Publicité