Aller au contenu principal

Un maraîcher victime d’un vol de cinq cents kilos de pommes de terre

Maraîcher au Mesnil-le-Roi (Yvelines), Jean-Claude Guehennec a été victime d’un vol de cinq cents kilos de pommes de terre fin octobre.

En juin dernier, Jean-Claude Guehennec avait vu la totalité de ces cultures inondées. Cette fois, il a été victime d’un vol de cinq cents kilos de pommes de terre.
En juin dernier, Jean-Claude Guehennec avait vu la totalité de ces cultures inondées. Cette fois, il a été victime d’un vol de cinq cents kilos de pommes de terre.

C’est un vol sans précédent que vient de subir Jean-Claude Guehennec. Dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 octobre, le maraîcher yvelinois s’est fait dérober cinq cents kilos de pommes de terre dans un champ situé sur la route du Pecq au Mesnil-le-Roi (Yvelines).

Un larcin commis de façon très organisée selon le producteur. « Ils ne se sont pas contentés de ramasser des pommes de terre qui auraient déjà été déterrées, ils les ont véritablement arrachées, ils les ont récoltées à ma place », raconte celui qui est aussi président de l’Union des producteurs de fruits et légumes d’Ile-de-France : « Ils ont fait cela proprement. Ils devaient être bien équipés et n’en sont sûrement pas à leur coup d’essai ». 

Ce vol est un nouveau coup dur pour ce maraîcher déjà durement touché par les inondations du printemps dernier. Car si les pommes de terre disparues ne représentent qu’un préjudice financier de cinq cents euros, le préjudice moral lui, est tout autre.

« En juin, j’ai perdu la totalité des mes productions au moment de la crue de la Seine », raconte Jean-Claude Guehennec : « Il a fallu tout reprendre de zéro et cela a été difficile. Normalement, je produis entre deux cent cinquante et trois cents tonnes de pommes de terre par an, cette année, je ne pourrai en faire que quarante tonnes. Déjà que je n’en ai pas beaucoup alors si en plus on me les vole ! »

Excédé, le maraîcher ne compte pas en rester là. Au lendemain du délit, il avait publié un appel à témoins sur les réseaux sociaux. 

« Une personne m’a rapporté avoir vu un engin avec des phares vers 1h30 du matin mais je n’ai rien de plus. Depuis, je suis beaucoup plus attentif sur les mouvements suspects dès qu’il fait nuit et j’ai aussi l’intention d’aller porter plainte » assure le maraîcher qui redoute que ce genre d’acte se renouvelle. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité