Aller au contenu principal

Un Max de Génie en cuisine

Dans les Yvelines, Maxime et Eugénie ont installé leur start-up, Max de Génie, qui propose des préparations de goûters et de desserts moins sucrées et plus riches en protéines et en fibres.

« Max de Génie », ou la contraction de Maxime et Eugénie, deux jeunes entrepreneurs tout aussi sportifs que gourmands qui ont développé des recettes de goûters et de desserts prêts à l’emploi bien loin des préparations déjà connues, souvent trop sucrées ou contenant des additifs.

Eugénie et Maxime ont fait le choix de se tourner vers des ingrédients bio mais pas seulement. Dans leurs recettes, exit le sucre et la farine de blé traditionnels au profit d’alternatives « plus intéressantes d’un point de vue nutritionnel », affirment les deux jeunes gens qui se sont fait accompagner par des diabétologues, nutritionnistes et chefs pâtissiers pour élaborer leurs recettes au faible indice glycémique.

On découvre donc des farines d’orge mais aussi de sarrasin, de lupin et même de noisette, d’amande et de cacahuète.

« Cela nous permet de proposer des produits particulièrement riches en fibres et en protéines, souligne Eugénie. La teneur en sucre étant considérablement réduite, cela rend les préparations accessibles aux personnes diabétiques par exemple. Et l’ensemble de nos recettes est déclinable sans lactose ou végane, même si ce n’est pas notre cœur de cible ».

Soucieux de proposer des recettes saines pour toute la famille, Eugénie et Maxime cherchent en effet à éviter « l’exclusion sociale » pendant les repas. « De plus en plus de gens sont diabétiques, allergiques ou intolérants au gluten, au lactose... L’idée, c’est de répondre par un produit rapide à préparer qui puisse réunir toute la famille ou les amis autour d’un dessert ou d’un goûter unique ».

Lancée il y a tout juste un an, la marque Max de Génie est déjà présente dans 80 magasins bio franciliens et sur Internet.

Les deux jeunes entrepreneurs mettent un point d’honneur à travailler « au maximum en direct avec des producteurs français pour les farines ». Et s’ils ont installé leur bureau dans les Yvelines, l’atelier de fabrication est lui en Essonne, plus précisément au sein des Moulins ­Fouché à La ­Ferté-Alais, un moulin historique qui appartient à la famille d’Eugénie.

« Je suis issue d’une famille de meuniers. L’univers de la meunerie et de la boulangerie, c’est toute mon enfance », explique la jeune femme, qui a d’ailleurs passé son CAP boulangerie l’an dernier.

Alors tous les dimanches, avec Maxime, elle se met aux fourneaux et ils fabriquent eux-mêmes les huit cents préparations de la semaine : fondants au chocolat, banana breads, pancakes, muffins et cookies, sans oublier le petit dernier : une pâte à tartiner chocolat-noisette.

Dans chacune de ces préparations, il suffit ensuite de rajouter les ingrédients frais (lait, beurre, œufs...) et le tour est joué. « Nous voulions donner du sens à notre aventure entrepreuneuriale et il est urgent que les consommateurs réapprennent à mieux manger, à cuisiner eux-mêmes et à prêter attention aux compositions des produits. Il nous fallait aussi répondre au mode de consommation rapide d’aujourd’hui et ce type de préparations s’est logiquement imposé à nous ».

Marine Guillaume

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
[VIDÉO] La moissonneuse-batteuse Ideal 8 Massey-Ferguson en démonstration
La moissonneuse-batteuse Ideal 8 de chez Massey-Ferguson était en démonstration dans l’Essonne la semaine dernière. Avec 575…
Publicité