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Lait
Un tiers des exploitations laitières ont disparu en 10 ans

La production laitière s’est extrêmement concentrée en France entre 2000 et 2010, selon une note Agreste primeur publiée le 3 janvier 2014.

© Commission européenne

Plus d’un tiers des exploitations ont disparu (37%), la surface de celles restantes s’est accrue de 36% (en moyenne : 95 hectares), la taille des troupeaux a augmenté de 40% (en moy. : 49 vaches), et le quota moyen de deux tiers (en moy. : 453 000 litres). Les arrêts sont causés par des départs à la retraite mais aussi par la réorientation des exploitations vers la culture de céréales, surtout dans les zones à faible densité laitière. Le massif du Jura, où l’appellation Comté permet d’organiser et de réguler la production, s’en sort mieux, en ne perdant que 22% de ses exploitations, grâce à un taux de renouvellement d’une installation pour deux départs. Les exploitations des Alpes ou des Vosges, dont un nombre important ont une activité de transformation à la ferme où sont engagées dans une filière sous appellation, ont aussi mieux résisté. À l’inverse, le service statistique du ministère de l’Agriculture compte seulement une installation pour sept départs dans le Sud-Ouest, qui a perdu la moitié de ses effectifs laitiers en 10 ans. Le taux de renouvellement dans les bassins laitiers de plaine à forte densité est d’une installation pour quatre départs. Dans l’Ouest, 36% des exploitations ont disparu, les surfaces ont augmenté de 41% et les troupeaux de 48% (en moyenne : 52 vaches).

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