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« Un toit à moi », une association au concept original

Depuis trois ans, l’association s’est implantée à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne).

Loger, accompagner et créer du lien sont les trois leviers essentiels et indissociables de l’association « Un toit à moi ». Fondée par Denis Cartin et Gwénaël Morvan à Nantes (Loire-Atlantique), cette association fête ses dix ans en 2017.

Indignés de voir des sans-abri, ils se demandaient que faire en tant que citoyen envers ces personnes à qui ils donnaient de temps à autres une pièce. Partant du postulat que si 75 à 100 personnes donnent 20 euros – soit un coût réel de cinq-six euros après déductions d’impôt - chaque mois, on pouvait payer un emprunt sur cinq ans pour l’achat d’un appartement de deux pièces, ils ont créé leur association.

« Acheter des logements pour loger ces personnes est l’idée qui démarque l’association « Un toit à moi » des autres structures », souligne Anne-Catherine Fouché, en charge de l’antenne de La Ferté-sous-Jouarre ouverte depuis 2014.

En effet, sept ans après sa création, l’association souhaitait grandir mais une question se posait : rester à Nantes ou essaimer.

La dernière option a été retenue. C’est ainsi qu’un premier appartement a été acquis à La Ferté-sous-Jouarre où le quatrième devrait l’être en 2017, le but étant d’avoir un noyau de six-sept appartements.

Deux nouvelles implantations ont vu le jour en 2016 : Toulouse et Angers.

Les appartements sont disséminés dans la ville. En contrepartie, les personnes logées et prises en charge suivent un accompagnement « intensif » et doivent être en mesure de répondre aux demandes de l’association.

Un pacte est passé entre l’association et la personne avec une rencontre hebdomadaire. Ainsi, outre le logement, l’association accompagne pour tous types de démarches – emploi, fiscal, formation - les personnes prises en charge et qui doivent avoir envie de changer de vie.

Elle les aide aussi à créer du lien.

À La Ferté-sous-Jouarre, l’association dispose maintenant d’un local qu’elle partage avec une psychothérapeute.

Les appartements sont financés par des parrains – environ six-cent-cinquante en France -, avec un engagement : « 100 % des dons sont destinés à l’achat de l’appartement. Cela rassure beaucoup de donateurs », explique Anne-Catherine Fouché.

Quant aux postes fixes, ils sont financés par le mécénat d’entreprise. L’association regroupe dans une cellule ses plus gros mécènes qui ont leur mot à dire sur les orientations prises par l’association.

Le loyer des appartements, bien que faible, est également reversé.

Localement, les moulins Bourgeois sont par exemple mécènes. Appels à projet et subventions, dont une du conseil départemental, sont aussi perçus par cette association à l’idée de base originale.

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