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Une brasserie locale et ancrée dans le terroir

La brasserie Guillaume, à Cour-Cheverny, est l'une des premières à avoir vu le jour dans le département. Son gérant, Guillaume Leclercq, raconte son histoire.

Guillaume Leclercq, le gérant de la Brasserie Guillaume, à Cour-Cheverny, est un passionné. Lorsqu’il a décidé de se lancer dans l’aventure de la brasserie, il a tout de suite voulu créer une bière artisanale et 100 % locale. Il a créé la brasserie en 2015 et, sept ans plus tard, ce sont 450 hectolitres de bières par an qui sortent des cuves.

La commercialisation des bières produites se fait « principalement dans un rayon de 50 à 80 km », détaille l’artisan brasseur. « Nous travaillons avec des GMS proches de la brasserie, des magasins de producteurs locaux, des restaurants ou encore des campings. On vend parfois aussi sur des marchés aux particuliers », explique Guillaume Leclercq.

Du local

Presque toutes les matières premières sont locales. « L’orge qui est utilisée pour nos bières provient d’un céréalier du nord du département. Je suis souvent en lien avec lui, il y a une proximité qui s’installe », précise le gérant de la brasserie. « Même le malt est local. Une malterie ayant ouvert en Eure-et-Loir, ça permet d’avoir dans un rayon de moins de 100 km la production pour nos bières », détaille l’artisan brasseur. Pour le houblon, étant donné qu’il n’y a pas de production dans la région, il provient d’une exploitation de France.

Au-delà de la fabrication des bières artisanales, la brasserie a également mis en place des partenariats locaux avec la production de la gamme bière abbaye. « On a mis en place un partenariat avec l’abbaye de Cornilly sur toutes les bières que l’on vend, un pourcentage est reversé à l’abbaye pour sa rénovation. On aime s’engager dans des actions locales ». La brasserie s’engage aussi auprès d’associations, comme l’explique Guillaume Leclercq : « On s’est engagés avec l’association Handi’chiens basée à Vineuil pour notre cuvée de Noël, on lui reverse 20 centimes par bouteille normale vendue et 45 centimes par grande bouteille ».

Une brasserie qui grandit

Le céréalier avec qui la brasserie travaille respecte un cahier des charges de préservation des sols. « C’est important pour nous d’avoir une production qui soit tout d’abord locale, mais forcément c’est un plus quand les partenaires avec qui l’on travaille ont une démarche environnementale », précise le gérant. La particularité et la force de la brasserie est d’avoir une traçabilité efficace avec des acteurs qui sont facilement identifiables pour le consommateur.

La brasserie essaie de se moderniser continuellement en investissant dans du nouveau matériel chaque année. « On augmente régulièrement la production de bouteilles, on est aux alentours de 10 % d’augmentation par an », annonce Guillaume Leclercq.

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