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Une fête dynamique à Thoré-la-Rochette

Dimanche dernier, le domaine des Caves-aux-Caux, à Thoré-la-Rochette, a accueilli la Fête de la bernache. Le public était au rendez-vous.

Dimanche dernier, le domaine des Caves-aux-Caux, à ­Thoré-la-Rochette, a organisé la Fête de la bernache. Pascal Creuzet, propriétaire des lieux, décrit la philosophie de l’événement  : «  Ce rendez-vous traditionnel marque la fin des vendanges. Nous recherchons la convivialité  ».

Habituellement, 200 personnes sont accueillies dans des caves troglodytes pour un repas. Devant l’impossibilité d’un tel rassemblement en raison du contexte sanitaire, celui-ci avait été remplacé par un marché de producteurs.

Ces derniers étaient au nombre de dix  : maraîcher, apiculteur, fromager, etc. «  Nous avons organisé ce marché pour garder quelque chose de dynamique et d’agréable. Il était hors de question de ne rien faire  !  », indique Pascal Creuzet.

La bernache, c’est le jus qui commence à fermenter. Autrement dit, le sucre se transforme en alcool. Le raisin avait été vendangé quelques jours plus tôt.

Les visiteurs avaient le choix entre la bernache blanche, extraite du chenin, ou la bernache rose, extraite du pineau d’Aunis.

Venu en famille, Patrick est reparti avec 4,5 l de blanche et 1,5 l de rose  : «  J’achète mes vins ici. C’est convivial. La bernache est très douce et se conserve bien. Ceux qui ne connaissent pas devraient venir  !  ».

Sonia, «  attirée par les produits locaux  », a acheté 1,5 l de bernache rose et 1,5 l de blanche. «  J’aime la bernache. Cela ne dure pas longtemps. Il faut en profiter  !  », nous a-t-elle confié.

Pour sa part, Ludovic s’est offert 1,5 l de bernache rose  : «  Le produit ne doit ni être trop fort ni ressembler à du jus de raisin mais se situer entre les deux  ».

Parallèlement à la bernache, le domaine des Caves-aux-Caux a proposé ses vins à la dégustation et à la vente.

Originaires d’Eure-et-Loir, Isabelle, Jean-Michel et Clément commentent  : «  Nous étions venus lors de Vignes vins randos (le 6 septembre dernier, NDLR) et cela nous avait bien plu. Le chenin est bon même s’il est sec. Le chardonnay est plus sucré. C’est le plus doux des vins que nous ayons goûtés  ».

Olivier Joly

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