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Une journée des Cuma enrichissante au Cadran de Sologne

Les adhérents de plusieurs Cuma* se sont réunis lors de la journée annuelle des Cuma de Loir-et-Cher, jeudi 22 février au Cadran de Sologne à Fontaines-en-Sologne.

Jeudi 22 février, à Fontaines-en-Sologne. Franck Guilloteau, président du Cadran de Sologne, a présenté avec son directeur Laurent Renaud, la coopérative aux personnes présentes durant la journée des Cuma de Loir-et-Cher.
Jeudi 22 février, à Fontaines-en-Sologne. Franck Guilloteau, président du Cadran de Sologne, a présenté avec son directeur Laurent Renaud, la coopérative aux personnes présentes durant la journée des Cuma de Loir-et-Cher.
© L.B. - Horizons

La journée des Cuma* de Loir-et-Cher s’est tenue au Cadran de Sologne à Fontaines-en-Sologne, jeudi 22 février. Malgré la pluie et le vent, une vingtaine d’adhérents sont venus pour évoquer l’agroécologie et visiter ­l’exploitation de Franck Guilloteau, président du Cadran de Sologne. Ce dernier, accompagné de Laurent Renaud, directeur du Cadran, a présenté la coopérative.

Une coopérative historique

C’est en 1981 que le Cadran de Sologne a vu le jour avec 225 tonnes de fraises produites sur une vingtaine d’exploitations. Aujourd’hui, plus de 2 000 tonnes de fraises sont produites à l’année. Lors de leur récolte, les productions doivent toutes être livrées avant 13 heures. Les acheteurs visionnent les lots stockés au sein du hall climatique pour une vente démarrant à 13 h 30. « La vente se fait selon un système de vente aux enchères dégressives, ce qui permet une plus grande rapidité des transactions. Il faut aller vite en période de récolte, il peut y avoir jusqu’à 80 tonnes par jour à vendre lors des pics de production », résument conjointement Franck Guilloteau et Laurent Renaud. La filière est en constante progression avec des besoins de production, sans pour autant trouver de repreneurs pour de nombreuses exploitations. « On peine à trouver des jeunes alors que pourtant il y a de la place sur le secteur. Le gros frein aux installations concerne la main-d’œuvre », assure Franck Guilloteau.

Une année riche pour les Cuma du 41

Après une présentation de la ­coopérative qui a suscité de riches échanges, Anthony Chambrin, conseiller fédératif de la FRCuma Centre-Val de Loire, a présenté les chiffres 2022 du parc des Cuma en Loir-et-Cher. Avec 81 Cuma cotisantes, le parc possède 1 700 adhérents sur 2 000 exploitations dans le département. Le chiffre d'affaires annuel est de 4,5 millions d’euros, ce qui représente en moyenne 54 486 d’euros par Cuma et par an. En 2022 toujours, 39 Cuma ont investi dans du nouveau matériel. 86 % des emprunts contractés l’ont été avec le Crédit agricole qui reste le principal prêteur des Cuma au sein du département. L’année dernière, une nouvelle Cuma est devenue cotisante et la Cuma des Raboliots a également été créée, augmentant ainsi les effectifs.

Des projets agro-environnementaux

L’agroécologie était au cœur des discussions de cette journée Cuma avec l’intervention notamment d’Alban Brisset-Perron, chargé de projets agro-environnementaux pour la Fédération régionale des Cuma Centre-Val de Loire. Il en a présenté les soutiens financiers qui existent pour permettre de réaliser des projets agro-­environnementaux au sein des exploitations agricoles. Dans le cadre du Groupement d’intérêts économiques et environnementaux (GIEE), la FRCuma peut réaliser un accompagnement auprès d'un groupe d’agriculteurs à l’initiative d’un projet agroécologique. Plusieurs Cuma dont celle de la Rabelaisie en Indre-et-Loire a mis en place un projet collectif comme un séchoir en grange afin d’améliorer la qualité des fourrages. « Notre rôle est avant tout de vous accompagner dans vos projets agro-environnementaux », a souligné Alban Brisset-Perron.

À la suite de riches échanges, les adhérents présents ont visité ­l’exploitation maraîchère de Franck Guilloteau, avant de profiter d’un moment de convivialité tous ensemble.


*Coopératives d'utilisation de matériel agricole.

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