Aller au contenu principal

Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon

Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est agréablement surpris par les premières tendances de ses récoltes, après des campagnes compliquées.

Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
© L.B. - Horizons

Dès 9 heures ce mardi 1er juillet, la moissonneuse-batteuse est déjà sortie et prête à se mettre au travail sur l’exploitation céréalière de Quentin Salmon, installé à Marolles depuis 2017. Avec les 40 °C annoncés, des mesures de restriction ont été prises, obligeant les agriculteurs à s’adapter : la récolte est autorisée jusqu’à 13 heures, puis entre 20 heures et 23 heures. « Il vaut mieux être prudent avec ces fortes chaleurs, on va s’organiser en conséquence », affirme d’emblée Quentin Salmon.

Une moisson 2025 qui se déroule bien

Pour l’instant, tout se passe plutôt bien dans les parcelles du jeune agriculteur de 28 ans. À la tête de 150 hectares, il est globalement surpris des premiers résultats : « Dans l’ensemble, on a de meilleurs rendements sur presque toutes nos cultures par rapport à l’an dernier ». Pourtant, avec des semis d’automne compliqués et une inquiétude liée aux coups de chaud précédant la moisson, il redoutait des résultats décevants  : « J’ai quelques parcelles qui prenaient jusqu’à 30 centimètres d’eau dès qu’il pleuvait un peu, je m’attendais à très peu… Et pourtant, on a un peu de rendement quand même, donc c’est une belle surprise ».

Des rendements honorables

Sur ses 9 hectares d’orge d’hiver, les rendements moyens tournent autour de 71 quintaux à l’hectare. Une petite année, mais qui reste correcte compte tenu des conditions. « Ces dernières années, on était plutôt autour de 65 quintaux en moyenne, donc je suis assez content, c’est satisfaisant », explique-t-il.

Même constat du côté du colza, avec une moyenne de 40 quintaux cette année, contre seulement 28 l’année précédente. Mais c’est surtout sur ses 5 hectares de pois que Quentin Salmon est ravi : il est passé de 14 à 45 quintaux par hectare. « Je ne m’attendais pas à autant, l'année n'est pas si mauvaise que ça. »

Des moissons terminées d’ici le 10 juillet

Aidé par son oncle et son père, le jeune exploitant a commencé la récolte du blé dur avant de poursuivre avec le blé tendre et améliorant. Pour le moment, les premiers rendements de blé dur (environ 64 quintaux/hectare en moyenne) lui conviennent. « Ce n’est pas si mal », souffle-t-il, volant du tracteur en main pour rejoindre le bord du champ.

Côté qualité, la satisfaction est également au rendez-vous après deux campagnes précédentes plus compliquées. Pour le blé tendre et améliorant, il espère des résultats aussi corrects que ceux déjà obtenus.

Alors que les moissons ont débuté le 21 juin — elles avaient démarré le 24 juin l’an dernier —, elles ne devraient pas s’éterniser. Il prévoit une fin aux alentours du 11 juillet. « On devrait pouvoir aller voir le feu d’artifice du 14 juillet cette année », plaisante-t-il tout en conduisant sa moissonneuse-batteuse.

Des prix en recul

Le seul point noir concerne les cours des céréales. « Les prix sont en baisse, et c’est vraiment le seul inconvénient que je constate en ce moment », regrette-t-il. Bien sûr, le sourire revient rapidement en observant les données en direct sur le tableau de bord de sa moissonneuse. Après plusieurs campagnes depuis son installation, cette moisson 2025 lui redonne le moral, malgré la canicule qui touche le département et l’oblige à revoir son organisation. « C’est toujours une période particulière les moissons, mais globalement, je peux dire que c’est vraiment une année 2025 étonnamment positive », insiste-t-il avant de remonter sur sa machine pour achever sa récolte et dresser un premier bilan.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Le Mée-sur-Seine, mardi 3 juin. Réunion des membres du conseil d'administration nouvellement élus. Un hommage a été rendu aux sortants.
Conseil d'administration électif de la FDSEA 77
Un conseil électif de la FDSEA 77 s’est tenu mardi 3 juin au Mée-sur-Seine. Samuel Vandaele et Pascal Verrièle sont…
Annie Genevard en Eure-et-Loir sur le sujet de l'alimentation
La ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, était en visite officielle à Châteauneuf-en-…
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
La chambre régionale d'Agriculture Centre-Val de Loire dit non à la méthode HMUC
La session de la chambre régionale d’Agriculture Centre-Val de Loire s’est tenue vendredi 13 juin à Orléans. Les études HMUC…
Publicité