Aller au contenu principal

Une quatrième Université du soir réservée aux éleveurs

La quatrième édition des Universités du soir de la chambre d’Agriculture était consacrée à la mise aux normes des exploitations d’élevage, le 17 décembre à Miermaigne.

Le 17 décembre, à Miermaigne. Les éleveurs sont venus en nombre pour la quatrième édition des Universités du soir de la chambre d’Agriculture.
Le 17 décembre, à Miermaigne. Les éleveurs sont venus en nombre pour la quatrième édition des Universités du soir de la chambre d’Agriculture.

« Il faut que la chambre pousse à la roue pour faire repousser toutes ces dispositions », lance un des nombreux éleveurs qui participent, le 17 décembre à Miermaigne, à la quatrième édition des Universités du soir organisées par la chambre d’Agriculture.

Celle-ci est consacrée à la mise aux normes des exploitations d’élevage. Il faut dire que les changements qui s’imposent à toutes les exploitations situées dans la nouvelle zone vulnérable définie par la directive nitrates sont conséquents. Et tout doit être aux normes pour le 1er octobre 2016...

« Il me faudrait plusieurs jours pour faire le tour de toutes les dispositions », relève Isabelle Loquet, en charge du dossier pour la chambre d’Agriculture.

Elle explique que la réglementation distingue d’abord deux types d’élevages : ceux qui relèvent du règlement sanitaire départemental (RSD) et ceux qui entrent dans l’une des cinq catégories d’installations classées (ICPE).

Pour ces dernières, c’est la norme la plus dure qui s’impose par rapport aux dispositions de la directive nitrates. Les modifications à apporter aux exploitations d’élevage concernent la gestion de leurs effluents : les capacités minimum de stockage et la durée évoluent.

Mais tout dépend du type d’animal, s’il sort ou pas, et des déjections concernées : « D’une manière générale, tout ce qui est liquide doit être stocké », précise Isabelle Loquet.

« Chez certains, j’en suis à ma troisième fosse en vingt ans, mieux vaux prévoir un peu plus grand », conseille-t-elle.

Les règles en matière d’épandage évoluent également. Sur ce point, l’agronome de la chambre eurélienne, Dominique Delaunay, apporte quelques précisions : « Tous les effluents sont différents dans leur composition. »

Il convient donc de procéder à des analyses de son sol — corriger le PH si besoin — et de ses effluents : « Faites-le une fois. Après, si vous ne changez rien à la stabulation, il n’y a pas de raison pour que les valeurs changent », rassure-t-il.

Enfin, il conseille d’apporter un peu moins que les besoins de la plante en azote.

Le dernier volet de la réunion est consacré aux aides dont les éleveurs disposent pour se mettre aux normes. La mesure principale est celle du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE), qui remplace à lui seul les anciens dispositifs PVE, PMBE et PPE. « La priorité est donnée aux exploitations en zone vulnérable », explique Carine Hardy, responsable de l’équipe production animale de la chambre d’Agriculture. « L’aide fonctionne via une grille de scoring avec un minimum requis de cent points, mais vous les avez d’office dans les nouvelles zones vulnérables... »

La chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir propose un certain nombre d’accompagnements pour les éleveurs devant se mettre aux normes. À commencer par le Mini-Dexel : cet outil diagnostic permet de faire le point sur l’autonomie des ouvrages de stockage en fonction du nombre d’animaux, du type de logement et des effluents produits. Ce diagnostic est pris en charge par le Cap’filière bovins lait, sinon comptez deux cents euros.

Par ailleurs, la chambre peut également vous accompagner dans la constitution de vos dossiers de financement ou de votre dossier ICPE.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 22 mai, à Sainte-Geneviève-des-Bois. Les employés du groupe Méthivier, mis à l'honneur, ont été largement applaudis par les nombreux spectateurs venus célébrer les 45 ans de l’entreprise.
Le groupe Méthivier fête ses 45 ans
Le groupe Méthivier a fêté ses 45 ans jeudi 22 mai à Sainte-Geneviève-des-Bois (Loiret) lors d’une soirée festive qui a…
Le Mée-sur-Seine, mardi 3 juin. Réunion des membres du conseil d'administration nouvellement élus. Un hommage a été rendu aux sortants.
Conseil d'administration électif de la FDSEA 77
Un conseil électif de la FDSEA 77 s’est tenu mardi 3 juin au Mée-sur-Seine. Samuel Vandaele et Pascal Verrièle sont…
Annie Genevard en Eure-et-Loir sur le sujet de l'alimentation
La ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, était en visite officielle à Châteauneuf-en-…
Vendredi 23 mai, à Binas. Nicolas Léger a présidé sa première assemblée générale de la Cafo, en présence d'une quarantaine d'éleveurs de volailles.
La Cafo veut inciter de nouveaux éleveurs à s’installer
La Coopérative des fermiers de l’Orléanais (Cafo) a réuni une quarantaine de ses adhérents pour sa traditionnelle assemblée…
Vendredi 23 mai
Des actions syndicales pour faire monter la pression
Plusieurs actions syndicales ont eu lieu en Île-de-France cette fin de semaine. L'objectif est de faire monter la pression avant…
Les chauffeurs des premiers tracteurs sont allés à la rencontre de l’attachée parlementaire d’Arnaud Saint-Martin pour lui remettre une gerbe mortuaire et le courrier signé par tous les acteurs économiques du département.
Une belle mobilisation en Seine-et-Marne 📹
Retour en images et en vidéos sur les actions qui se sont déroulées en Seine-et-Marne lundi 26 mai tandis que la loi Entraves est…
Publicité