Photovoltaïque : une réforme qui change la donne pour les projets agricoles
Le gouvernement a confirmé la fin du tarif garanti pour les installations solaires de 100 à 500 kWc. Ces projets devront désormais passer par un appel d’offres concurrentiel. La FNSEA reste mobilisée pour défendre les intérêts des exploitants.
Le gouvernement a confirmé la fin du tarif garanti pour les installations solaires de 100 à 500 kWc. Ces projets devront désormais passer par un appel d’offres concurrentiel. La FNSEA reste mobilisée pour défendre les intérêts des exploitants.

Depuis l’arrêté solaire de 2021, les projets photovoltaïques de 100 à 500 kWc bénéficiaient d’un tarif d’achat garanti, simple et sécurisé. Mais face à l’explosion du nombre de dossiers et au contexte budgétaire tendu, l’État a décidé de basculer vers un Appel d’offres simplifié (AOS).
Un passage obligé par la concurrence
Depuis le 22 septembre, les porteurs de projets doivent déposer leur candidature pour espérer être retenus. Principales nouveautés : seuls les projets proposant le prix le plus compétitif seront soutenus ; une caution obligatoire de 10 000 euros devra être avancée par le candidat ; la candidature doit être déposée avant la demande de raccordement, ce qui crée une incertitude sur le coût final. Le premier guichet concerne 192 MW. Cinq autres périodes suivront en 2026.