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Vœux de Christophe Hillairet
« Une vision prospective pour l'agriculture française »

Christophe Hillairet, président de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France, présente ses vœux.

© Yann Cainjo

« 2024 s’achève et heureusement… Cela a été une année éprouvante à tout point de vue. Que ce soit pour les événements climatiques et leurs impacts sur les résultats de notre travail et pour nos exploitations, que ce soit pour la politique agricole générale car malgré des demandes simples et claires nous sommes dans un marasme politique ou bien le contexte géopolitique français et plus largement mondial, nous restons dans l’incertitude.

Pour cette année 2025, je souhaite que chacun puisse trouver la sérénité, des moments de partage intenses et de bonheur auprès de sa famille et de ses proches. Au cœur de notre agriculture, il y a les femmes et les hommes qui produisent, conseillent, accompagnent, développent, innovent et je souhaite à chacun mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Je formule également le souhait que l’année agricole soit plus clémente. Que nous puissions partager une vision prospective pour l’agriculture française et pour nos exploitations avec les décideurs.

Nous savons que nous aurons à l’avenir des événements climatiques similaires, que nous devrons y faire face et que les contextes économiques et environnementaux vont évoluer. Nous nous devons de rassurer les jeunes générations sur la beauté du métier et sa capacité à être vivable pour des familles. L’agriculture est un beau métier, avec du sens, des valeurs, qui sans cesse évolue et s’adapte, dans lequel chacun peut trouver de l’épanouissement malgré les difficultés.

Ces vœux à chacun sont un peu particuliers puisqu’en février vous aurez élu des nouveaux membres de la chambre d’Agriculture et j’ai décidé de ne pas poursuivre mon engagement au service de chacun où seul l’intérêt collectif a prévalu. Ces vœux sont donc les derniers en responsabilité de la chambre d’Agriculture. Cela a été pour moi un challenge, un plaisir de conduire et d’accompagner les évolutions de notre métier mais aussi ceux de la chambre d’Agriculture. Je ne l’ai pas fait seul et cela me permet de remercier les membres des Chambres et plus particulièrement les membres du bureau des différentes mandatures ainsi que les directeurs Olivier Barnay, Fabienne Devèze, Christian Penant, leurs comités de direction et toutes les équipes. La régionalisation a été un très gros travail. Celui-ci est bien avancé mais il reste encore à faire. Malgré cet engagement de tous, la considération de la majorité de la classe politique vis-à-vis de notre profession laisse un goût amer et donne souvent le sentiment que celle-ci nous tend un tube de colle après avoir cassé son jouet.

La chambre d’Agriculture est l’organisme central de notre profession où l’expression de chacun est écoutée. Il faut lui préserver sa capacité à vous accompagner tout au long de votre carrière avec des élus engagés au service de notre agriculture. Ce sont ces services, ces conseils, ces accompagnements, ces expérimentations, ces publications qui font aussi notre force collective. Nous l’avons fait évoluer lors de cette dernière mandature.

N’oubliez pas de voter fin janvier pour montrer notre cohésion à tous ceux qui nous observent… La suite va se construire avec la voix de chacun.

J’ai confiance en notre capacité individuelle et surtout collective de notre profession à faire perdurer notre belle agriculture avec des femmes et des hommes engagés, motivés à produire des denrées agricoles de qualité, à veiller à leur impact sur les territoires et sur la planète et à vivre de leur beau métier. »

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