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Valentine Lambert, une artiste en herbe

Une mère artiste peintre, un père musicien, tout destinait la jeune Chartraine Valentine Lambert à une vie de bohême. Elle a pris sa guitare et n’a pas loupé le coche.

« Après le lycée, je suis partie à Lille pour faire des études de cinéma... Mais la musique a pris le dessus », explique Valentine Lambert.

Il faut dire que la jeune Chartraine de tout juste 22 ans a de qui tenir. Son père Urbain est musicien et écume les scènes de la région et de Navarre, tandis que sa mère est artiste peintre. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle se lance dans une carrière artistique.

« Mon père m’a appris la guitare, je devais avoir 13 ou 14 ans, et j’ai continué toute seule. Ensuite j’ai commencé à chanter des chansons un peu pop que j’aimais bien, ça m’est venu naturellement ».

Tandis qu’elle suit ses études au lycée, Valentine Lambert crée sa chaîne Youtube : « Je faisais des reprises de Lana Del Rey, entre autres, et les retours positifs m’ont encouragée à continuer. Les réseaux sociaux sont assez importants aujourd’hui, les organisateurs de concerts regardent le nombre de ’’j’aime’’. Nous pouvons nous estimer heureux d’avoir ça, c’était plus compliqué de percer avant. Peut-être que si je n’avais pas fait cette chaîne, je ne serais pas allée plus loin... ».

De fait, l’an dernier, la jeune femme a sorti son premier disque, Un millénaire. Un album qui contient quatre titres, dont trois pour lesquels elle a écrit paroles et musique.

Avec des amis passionnés de cinéma elle a même fait un clip pour une de ses chansons, Sur le quai de la gare.

« Mon style est plutôt folk inspiré de country, souligne-t-elle. J’aime aussi le blues et le jazz. Mon objectif maintenant est de faire le plus de concerts possible mais j’aimerais que l’on soit plus de deux — Manu Bertrand l’accompagne régulièrement, NDLR — et constituer mon cercle de musiciens. La scène, ça fait avancer. On se rend compte de ce que l’on est capable de faire. Il y a des retours positifs ou négatifs. Il faut savoir gérer le stress. C’est très difficile d’être face à un public. Bien sûr, j’aimerais faire de la musique mon métier. J’ai des exemples autour de moi de gens qui y arrivent, ce n’est donc pas impossible... Et puis, dans la musique il y a de l’entraide, il n’y a pas de concurrence et on rencontre plein de gens. J’aime ça ! ».

Hervé Colin

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