Enseignement
Valérie Rinteaux nouvelle directrice de l’EPL La Bretonnière
Valérie Rinteaux est nommée directrice de l’EPL La Bretonnière, à Chailly-en-Brie (Seine-et-Marne). Elle succède à Hubert Masson.
Valérie Rinteaux est nommée directrice de l’EPL La Bretonnière, à Chailly-en-Brie (Seine-et-Marne). Elle succède à Hubert Masson.

Après vingt-deux ans de carrière dans l’enseignement agricole, Valérie Rinteaux devient chef d’établissement agricole à La Bretonnière, à Chailly-en-Brie (Seine-et-Marne), une première pour cette fille d’éleveur de bovins viande et lait de la Mayenne. Ingénieure agronome et en environnement, elle a commencé sa carrière professionnelle comme enseignante en agronomie, agroéquipement et zootechnie en Mayenne, puis dans les Deux-Sèvres. Elle a également été directrice de l’exploitation agricole d’un lycée vendéen aux portes du marais poitevin. L’exploitation se composait d’ateliers bovins lait et viande, horticole et grandes cultures.
Depuis 2014, elle a exercé une fonction de directrice adjointe en formation initiale, d’abord à Vesoul (Haute-Saône) et dès 2018 au lycée horticole de Blois (Loir-et-Cher), une des antennes de l’Agrocampus des Deux vallées, composé d’un lycée, d'un CFA et d’une exploitation horticole. « Même si c’est mon premier poste de direction, avant je m’occupais d’une antenne à 40 km du site principal. J’ai gagné en expérience et en autonomie, explique celle qui ne se voit pas ailleurs que dans l’enseignement agricole. J’aime les jeunes, l’enseignement agricole public et œuvrer à permettre le renouvellement des générations agricoles, un point majeur pour la souveraineté alimentaire et la transition énergétique. On doit porter ces objectifs auprès des jeunes ».
Elle a la chance d’avoir déjà travaillé en lien avec les formations proposées au lycée et au CFA La Bretonnière.
« Je suis arrivée en Seine-et-Marne dans l’objectif de découvrir ce qui se passe ailleurs. C’est un bel établissement avec une belle dynamique. J’ai été surprise de trouver une exploitation avec de l’élevage entre la Beauce et la Champagne. Les ovins étant l’élevage que je connais le moins, c’est aussi un challenge. J’aurai à cœur de mettre en œuvre le nouveau projet d’établissement agricole, porter l’enseignement agricole public et l’établissement au sein du territoire ».
La rentrée s’annonce sans difficulté particulière. Si le point noir reste la filière horticole, la difficulté est nationale.
Les effectifs se maintiennent (environ 300 au lycée et 400 apprentis au CFA et sur les deux antennes (Montreuil et Provins). « L’objectif est de développer les antennes pour que l’apprentissage aille vers le jeune et non l’inverse », souligne la nouvelle directrice.