Aller au contenu principal

Valfrance au cœur des préoccupations du territoire

Présidée par Christophe Grison, l’assemblée générale de Valfrance, qui s’est tenue mercredi 8 janvier à Meaux, se voulait proche du terrain et des préoccupations des sociétaires.

Plus de quatre cents personnes, dont deux cents sociétaires parmi lesquels de nombreux jeunes, ont assisté à l’assemblée générale de la coopérative Valfrance à Meaux mercredi 8 janvier.

Cette assemblée générale fera date, tant par son format, avec la mise en avant de l’actualité, que par sa date (janvier pour permettre aux sociétaires de venir plus facilement). L’objectif de cette assemblée générale était d’être au plus proche du terrain et des préoccupations des sociétaires.

Ainsi, deux tables rondes sur les enjeux du territoire et le décryptage pragmatique de l’actualité agricole apportaient des réponses concrètes et surtout des solutions à toutes ces préoccupations.

Dans un premier temps, le résumé de l’exercice 2018-2019 fait ressortir d’excellents résultats financiers qui ont permis de redistribuer 53 % du résultat annuel tout en confortant l’assise financière de l’entreprise. La collecte s’est élevée à 735 307 tonnes, dont plus de 37 000 tonnes de semences et 2 625 tonnes de bio.

Le blé, avec un rendement moyen de 83 quintaux/hectare sur la zone Valfrance, représente 61,5 % de la collecte.

Comme l’a rappelé le président, Christophe Grison : « Valfrance a continué sa politique de rémunération la plus élevée possible de ses prix moyens. À titre d’exemple, le blé a été rémunéré cette année au prix moyen médian plus de 177 euros/t départ ferme, base juillet ».

Avec un chiffre d’affaires de 239 millions d’euros, le groupe Valfrance dégage un résultat net après impôt de 1,345 million d’euros.

L’exercice a été marqué par la mise en place d’une nouvelle politique commerciale, mais aussi de gros dossiers comme la politique des transports et l’installation de deux groupes froids (un troisième le sera prochainement sur le silo de Vaux-le-Pénil) à la suite de la demande croissante des clients de produits Sis (Sans insecticide de stockage), a rappelé le directeur Laurent Vittoz.

Une réflexion sur la nécessaire modernisation et rationalisation de l’outil industriel de Valfrance, dont le parc de 30 silos qui maille le territoire, est menée.

Une commission investissements a été créée. « L’objectif est de reformater le parc industriel avec une vision stratégique à dix ans qui répondra aux évolutions qui ont démarré et vont s’accentuer : pression environnementale, urbanisation, rythme de réception de la moisson, diversification », a souligné Christophe Grison.

Urbanisation, ressources en eau et les agricultures étaient au cœur de la première table ronde. Représentants de l’État, de Corteva, de Valfrance et de la structure d’expertise Easy’nov (commune avec la coopérative Agora) ont apporté leur vision de ces thématiques et développé des voies d’avenir alors que l’arrêté sur les ZNT riverains était dans toutes les têtes.

Enfin, la seconde table ronde réunissait les deux grands témoins de cette assemblée générale : le président de JA national et sociétaire Valfrance, Samuel Vandaele, et la journaliste qui couvre le secteur agricole pour L’Opinion, Emmanuelle Ducros.

« L’agriculture doit être pro-active. On doit s’adapter à tous les changements et les outils qui nous entourent, a noté Samuel Vandaele. Alors que les politiques sont souvent demandeurs d’informations, j’émets le souhait que les conseillers municipaux soient invités sur les silos. Il faut créer la rencontre. On doit se remettre en mode projet en tant que syndicalistes pour aller construire nos filières ».

Quant à Emmanuelle Ducros, elle a appelé les exploitants agricoles à « occuper l’espace médiatique » pour qu’ils expliquent leur métier.

« Les néo-ruraux ne savent pas ce qui se passe chez vous. Quant aux nouvelles technologies, on ne voit pas le potentiel et la société a peur par essence. Le niveau de connaissance globale est très bas. La pédagogie, qui n’est plus faite à l’école ou par les familles, est à faire que ce soit dans les écoles ou auprès de vos voisins, a-t-elle insisté. Vous n’êtes pas des oubliés, comme la sidérurgie, même si c’est dérangeant. Vu de l’extérieur, l’agriculture française reste un des fleurons de l’agriculture mondiale ».

Laurence Goudet-Dupuis

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
Les préparatifs battent leur plein, comme ici pour la communication dans les commerces et aux bords de routes. L'installation sur site prendra deux jours et mobilisera une quarantaine d'adhérents au moins.
Terre en fête : la ruralité à l’honneur à Dadonville ce dimanche
Plongez au cœur de la ruralité ce dimanche 14 septembre à Dadonville avec Terre en fête ! Animations, animaux, matériel…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
À 10 h 30, un groupe d’agriculteurs s’est réuni devant le magasin Leclerc de Pithiviers. Ils ont mené une action d’étiquetage des produits étrangers (miel, sucre, fruits, pâtes à tartiner…) et sensibilisé les consommateurs. Cette initiative visait à dénoncer en particulier la concurrence déloyale que subit la France.
Des actions dans le Loiret pour dénoncer le ras-le-bol 📹
La FNSEA 45 et les Jeunes agriculteurs du Loiret se sont joints vendredi 26 septembre aux différentes actions qui ont maillé…
Publicité