Aller au contenu principal

Villeneuvette : un monde à part

L’ancienne manufacture royale de Villeneuvette, en Languedoc-Roussillon, sert chaque année d’écrin à un festival artistique et à des rencontres intrigantes.

Extérieur fin de journée, une odeur de gingembre et de curry se promène dans l’air, un chat nous détale entre les pattes. Une foule bigarrée flâne dans les rues, ou s’attarde sur la place du village pour se restaurer. 

À une petite heure de Montpellier, bienvenue au quatrième festival de Villeneuvette ! C’était du 14 au 16 août, dans cette ancienne « ville usine » royale où l’on a fabriqué, du XVIIe au XIXe siècle, des draps et des uniformes de soldats.

Le festival est dévolu aux arts de la rue et aux musiques actuelles. La programmation propose des styles variés et parfois inattendus : du « burlesque rock’n’roll », un « conte marionnettique » et même un concert de « hip hop électroménager »...

En temps normal déjà, tout est pittoresque à Villeneuvette — pittoresque au premier sens du mot : digne d’être peint —, ses fontaines, ses pavés, sa végétation, son aqueduc, ses maisons aux volets vert tendre. 

Là, les couleurs et les visions jaillissent. Le ton est donné dès l’entrée du village : un bus à impériale s’est garé contre l’église du XVIIIe siècle. 

On plonge dans un univers peuplé de roulottes et de fantasmagories, hors du temps. Dans un jardin se côtoient un toboggan jaune, des vieux canapés, un clavier de piano déglingué suspendu entre deux arbres.

Un grand gaillard maquillé de blanc et costumé de rouge traverse la place au pas de course. À la terrasse d’un troquet, un groupe de musiciens patiente avant son concert, gueules de Rolling Stones rhabillées par Tim Burton.

Extérieur nuit noire. L’impression d’irréalité s’est amplifiée. La bière au gingembre n’y est peut-être pas pour rien. 

Venues de lampions colorés et d’abats-jours de toutes formes, des lumières chaudes dansent sur l’eau de la fontaine et sur les visages des festivaliers. La prochaine représentation — le « Crazy rock and roll machine show » de « Mike Starnight » — va commencer.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité