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A Vimy, le Canada se souvient de ses soldats

Le Mémorial de Vimy, dans le Pas-de-Calais, rend hommage aux soldats canadiens tombés au front lors de la Première Guerre mondiale.

On voit de loin ses deux tours, blanches et siamoises, qui surplombent la plaine de Lens. Le Mémorial canadien, tout en calcaire et haut de vingt-sept mètres, se tient depuis 1936 sur le point culminant de la crête de Vimy (Pas-de-Calais).

Cette statue monumentale est dédiée à la mémoire des soldats canadiens morts pendant la Première Guerre mondiale. Notamment lors d’une bataille décisive, du 9 au 12 avril 1917 à Vimy, quand les divisions canadiennes ont réussi à s’emparer de cette hauteur fortifiée par les Allemands, avant de dégager Arras.

L’édifice est l’oeuvre de l’architecte canadien Walter Seymour Allward, il a nécessité onze ans de construction et six mille tonnes de pierre.

Les deux colonnes du monument, reliées à leur base, symbolisent l’union du Canada et de la France. Vingt hautes statues peuplent le lieu, aux visages contemplatifs, affligés, ou héroïques. Ce sont les allégories de la Paix, de la Justice, de l’Esprit du sacrifice, de la Vaillance, de la Compassion, de la jeune nation canadienne pleurant ses morts.

Sur le mur qui entoure le bâtiment sont gravés les noms et les rangs des 11285 soldats canadiens disparus en France pendant la Grande guerre, et dont les corps n’ont jamais été retrouvés.
En leur honneur, autant de pins du Canada jalonnent le parc qui entoure le mémorial. Un parc commémoratif de cent sept hectares, propriété canadienne depuis 1922 et qui compte aussi deux cimetières et des tranchées restaurées.

Une atmosphère très particulière, entre vertige et sérénité, se dégage du site. C’est peut-être lié à la blancheur, aveuglante par temps ensoleillé, du mémorial. Ou au contraste saisissant entre les trous d’obus qui défigurent le parc et témoignent de la violence du conflit, et le silence immobile du paysage. En tout cas, on quitte les lieux un peu étourdi.

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