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Agroécologie
In Vivo, Arvalis et le Cetiom proposent une offre de conseil stratégique

Le groupe coopératif In Vivo (grandes cultures) et les instituts techniques Arvalis (céréales et fourrages) et le Cetiom (oléoprotéagineux) proposent une offre commune de conseil stratégique aux producteurs, au service de l'agroécologie. Cette annonce a été faite par les trois structures, lors d'une conférence de presse organisée le 25 octobre.

Les trois partenaires que sont In Vivo, Arvalis et le Cetiom proposent aux producteurs et à leurs coopératives, établissements de négoce et chambres d'agriculture une offre de conseil stratégique au service de l'agroécologie.

La nouvelle façon de travailler, plus « systémique et moins analytique », a précisé Jacques Mathieu, directeur général d'Arvalis, découle du rapport de Marion Guillou en faveur d'une agriculture conciliant productivité et respect de l'environnement. L'objectif de produire plus et mieux nécessitera des approches d'ensemble de l'exploitation agricole, et non plus seulement la solution à un problème ponctuel. D'où le terme de « conseil stratégique ».

L'offre des trois partenaires, qui ont l'habitude de travailler ensemble depuis longtemps, se décline en quatre volets.

 

  1. La formation de conseillers stratégiques. Le conseil ne se bornera plus à l'application du bon herbicide pour résoudre le problème de la concurrence des adventices, mais devra concevoir un système de culture qui combine plusieurs leviers : rotation, travail du sol, date de semis, variétés. L'accompagnement des agriculteurs sera assuré « par des conseillers dédiés et qualifiés ».
  2. L'accompagnement au changement. Le nouveau type de conseil décrit ci-dessus ne se limitera pas aux seuls conseillers stratégiques. Le changement induit par le conseil stratégique nécessitera, en parallèle, des démarches d'entreprise dans les coopératives et sociétés de négoce.
  3. La certification des résultats issus du conseil stratégique. La démarche qui est proposée vise à capitaliser l'effort et à l'inscrire dans des référentiels d'entreprises (coopératives et négoces).
  4. Bureau d'études et expertise. Certaines problématiques telles que l'amélioration de la qualité des produits, l'enrichissement de la biodiversité, nécessitent des diagnostics et des plans d'action à l'échelle des territoires.

 

« Nous sortons du schéma selon lequel toutes les compétences découlent de la recherche fondamentale, qui nourrit la recherche appliquée, qui nourrit l'agriculteur », a conclu Jacques Mathieu.  Le schéma de l'innovation est aussi « remontant », d'autant plus que les coûts de la R&D (recherche et développement) augmentent, « face à des questions techniques de plus en plus complexes ».

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