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Volailles de l’Orléanais : du couvoir à la commercialisation

Le 24 mars, les élèves en première année de BTS production animale du lycée agricole de Vendôme (Loir-et-Cher) ont découvert la filière avicole, et plus particulièrement les volailles fermières de l’Orléanais.

Le 24 mars, à Ouzouer-le-Marché. La classe de première année en BTS production animale a visité la Cafo ainsi qu’un élevage avicole.
Le 24 mars, à Ouzouer-le-Marché. La classe de première année en BTS production animale a visité la Cafo ainsi qu’un élevage avicole.

Après avoir découvert la production des volailles fermières de Loué dans la Sarthe le 23 mars, les élèves en première année de BTS production animale du lycée agricole de Vendôme sont allés, le lendemain, à la coopérative agricole des Fermiers de l’Orléanais (Cafo), à Ouzouer-le-Marché.

Dans la matinée, la filière leur a été présentée par Jean-Yves Limier, animateur qualité à la Cafo, Dominique Poirrier, d’Agralys-Thoreau, et Yves Robert, de Caringa.

Composé de cent dix opérateurs (abattoirs, organisations de producteurs dont la Cafo, fabricants alimentaires, éleveurs…), le Syndicat des volailles fermières de l’Orléanais (SVO) gère une IGP et onze Labels rouges soumis à des contrôles internes et externes.

Yves Robert a parlé des couvoirs et de l’élevage : Caringa possède trois couvoirs dont celui de Volnay (Sarthe) qui distribue les poussins pour la Cafo (640 000 poussins par an soit 12 300 par semaine, 180 000 pintadeaux par an et onze mille dindonneaux par an pour la production de Noël). « Nous respectons des règles sanitaires très strictes : par exemple, tout troupeau porteur de la salmonelle ou de mycoplasmes est détruit. »

L’incubation d’un poussin dure dix-huit jours, puis les œufs sont mirés et restent trois jours en éclosoir.

Dominique Poirrier a pris le relais sur la partie alimentation qui répond à des contraintes de matières premières et nutritionnelles : « Les besoins évoluent car les souches s’améliorent. L’objectif est d’avoir le meilleur prix de revient et la meilleure qualité. »

Les matières premières sont transformées en miettes, granulés ou farine grossière.

Enfin, les volailles sont abattues par Ronsard Ile-de-France, à Jouy (Eure-et-Loir), qui abat 65 000 volailles par semaine, trois mille poulets à l’heure et effectue mille découpes à l’heure.

Pour compléter cette présentation, l’après-midi, la vingtaine d’élèves s’est rendue sur une exploitation agricole.

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