Aller au contenu principal

Zoom sur le bouclier tarifaire électricité

Afin de protéger les Français de la hausse sans précédent des prix de l’électricité, le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire. La demande doit être faite par l’entreprise ou le particulier. Explications.

électricité
© adobestock.com / illustration

Pour faire face aux hausses des prix de l'électricité, le gouvernement maintient son « bouclier tarifaire ». Le bouclier tarifaire est calculé sur la base d’un tarif réglementé de vente de l’électricité gelé. En 2022, ce dispositif a permis de limiter à 4 % TTC la hausse des tarifs pour les clients éligibles. Depuis le 1er février dernier, la hausse est limitée à 15 % TTC en moyenne.

Les particuliers, les petites collectivités territoriales et les micro-entreprises (entreprises de moins de dix salariés avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 millions d’euros et ayant souscrit une puissance inférieure ou égale à 36 kVA) sont éligibles. La nature du contrat souscrit n’a pas d’incidence (offre aux tarifs réglementés de vente TRV, offre indexée sur le TRV, ou offre à prix fixe). Les ménages chauffés collectivement à l’électricité (logements sociaux, copropriétés, etc.) sont quant à eux couverts par une aide spécifique qui réplique le mécanisme du bouclier tarifaire.

Pour bénéficier du bouclier tarifaire, les TPE (Très petites entreprises) doivent communiquer à leur fournisseur d'énergie au plus tard le 31 mars une attestation sur l'honneur précisant qu'ils respectent les critères d'éligibilité. Au 1er mars, 50 % des entreprises concernées par le bouclier tarifaire n'avaient pas encore envoyé cette attestation d'éligibilité. Elle est à compléter directement sur le site du fournisseur d’électricité. Il est aussi possible de renvoyer par courrier ou par mail le document reçu à ce sujet.

À réception, les fournisseurs se chargent de traiter les demandes et d’appliquer l’aide sur la facture, avec effet rétroactif.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité