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Urbanisme
1,7 hectare de maraîchage au cœur de l’éco-quartier de Champhol

La Saedel a présenté le 29 avril, les lauréats retenus pour le projet de maraîchage de l'éco-quartier de Champhol, sur l'ancienne base militaire B122.

Vendredi 29 avril, à Champhol. Tony Thieulin signe la convention aux côtés de Maxence Silly (à d.) et de Nicolas Moreau, directeur général de la Saedel (à g.).
Vendredi 29 avril, à Champhol. Tony Thieulin signe la convention aux côtés de Maxence Silly (à d.) et de Nicolas Moreau, directeur général de la Saedel (à g.).
© J.M. - Horizons

Lancé en 2019, le projet de réhabilitation en éco-quartier de l’ancienne base militaire B122 Chartres-Champhol, désaffectée depuis 1997, se précise. À terme, ce seront pas moins de 800 logements qui sortiront de terre d’ici à 2036, l’équivalent d’environ 2 000 nouveaux habitants sur la commune.

Sur les 29 hectares alloués à un espace agro-paysagé, 1,7 hectare sera réservé à une ferme maraîchère pour laquelle la Société d’aménagement et d’équipement du département d’Eure-et-Loir (Saedel) avait lancé un appel à candidatures en juin 2021. La mairie de Champhol et la Saedel ont présenté le projet retenu le 29 avril, lors de la signature de la convention avec les lauréats.

Créer du lien

Les élus, Tony Thieulin et Maxence Silly, ont tous deux acquis de l'expérience en étant saisonniers dans la ferme du père de Maxence Silly, maraîcher à Jouy. Ils se sont aussi formés en autodidactes à la méthode Fortier sur laquelle ils comptent se baser. Cette méthode aussi appelée « bio-intensive » a pour but d’optimiser le rendement d’une surface en culture, en se basant sur la conservation des sols et la création de planches permanentes. Maxence Silly explique qu’ils veulent « démontrer que l’on peut en vivre et aussi avoir du temps libre » mais ne se font pas d’illusions, « les premières années on va devoir cravacher pour y arriver », complète Tony Thieulin.

Les prochaines étapes sont la remise en état des terres et la création d’un bâtiment pour commencer les premières plantations et semis en début d’année prochaine. L’idée sera de faire de la vente directe pour les habitants du nouveau quartier mais les futurs maraîchers pensent aussi être présents sur les marchés locaux et créer une Amap. Pour les deux amis, assistants d'éducation dans le secondaire jusqu'à cette année, l'enjeu sera aussi de sensibiliser les nouvelles générations aux enjeux environnementaux et de santé en « remettant de la convivialité dans la vie locale ».

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