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Au Sia, les fromages de chèvre de Loir-et-Cher éveillent les papilles

Les fromages de chèvre de Loir-et-Cher étaient à l’honneur sur le stand de la région Centre Val-de-Loire, le 2 mars au Salon de l’agriculture à Paris.

Croustillant de selles-sur-cher, lentilles vertes du Berry au fromage de chèvre… L’association Cuisine en Loir-et-Cher, présidée par Ludovic Poyau, a concocté plusieurs recettes à base de chèvre, à l’occasion de la journée du Loir-et-Cher sur le stand de la région Centre Val-de-Loire, le 2 mars au Salon de l’agriculture, à Paris.

Sur un stand annexe, les cinq AOP de la région étaient également sublimées par des cuisiniers.

Après les légumes en 2015 et le miel en 2014, c’est donc au tour des fromages de chèvre (l’AOC selles-sur-cher et l’IGP trèfle du Perche) d’être les vedettes de la journée dédiée au département.

Aujourd’hui, la filière cherche de jeunes agriculteurs à installer afin d’augmenter son volume de production : « Nous manquons de matière première pour produire notre selles-sur-cher. Il y a de la place dans l’aire de l’AOC pour les jeunes qui souhaitent s’installer en élevage caprin », précise Benoît Foisnon, animateur du syndicat.

Sur le stand « prestige » de la région, les visiteurs pouvaient également tester leurs connaissances sur ce produit et son territoire, participer à un jeu gustatif autour de l’eau et se prendre en photo en souvenir de leur passage dans la région.

L’inauguration de la journée du Loir-et-Cher a été l’occasion pour les élus de délivrer des messages plutôt positifs en cette période de crise, visible dans certaines allées du salon via des banderoles aux messages forts.

« Il y a des pistes et on peut faire mieux. Sept grossistes de la région ont signé une charte pour affirmer leur volonté de s’approvisionner localement. Nous devons encore travailler sur l’organisation et le développement des filières. Évidemment, nous ne pouvons pas agir sur tout. Soit il faut arrêter l’ajout de normes françaises, soit nous, citoyens, devons l’accepter et acheter au juste prix », a lancé Philippe Noyau, présent sur le salon pour la première fois en tant que président de la chambre d’Agriculture.

Maurice Leroy a lui aussi porté un message de confiance, marqué par un slogan : « L’amour est dans le prix ». « Les agriculteurs veulent vivre de leur travail. Si nous sortons de l’Europe, c’est la mort de l’agriculture. Il faut une Pac qui donne des prix et qui gère les aléas des marchés. »

Le président du conseil départemental a également annoncé que des crédits seraient accordés pour les trois chambres consulaires dans le budget 2016 et que la région devrait prendre le relais : « Notre assemblée pourra soutenir l’agriculture au titre de la compétence de la solidarité territoriale. Nous allons pouvoir continuer à travailler ensemble, le tout en parfaite harmonie avec la région. »

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