Aller au contenu principal

Avec le numérique, la campagne peut gagner en attractivité

« La ruralité est l’avenir du numérique et le numérique est l’avenir du territoire » : tel pourrait être le résumé de la table ronde « La ruralité et l’exode rural inversé » qui s’est tenue le 4 octobre au festival Futur en Beauce.

Au festival Futur en Beauce, la table ronde « La ruralité et l’exode rural inversé » s’est intéressée au numérique comme outil pour dynamiser les territoires ruraux. Trois défenseurs de la ruralité ont échangé sur ce thème.

D’abord Claude Térouinard, maire de Châtillon-en-Dunois, conseiller départemental d’Eure-et-Loir et chantre du numérique* : « Le numérique, c’est comme la révolution agricole ! C’est une disruption. Ca détruit des emplois mais ça permet aussi d’en créer. » Il voit ainsi le numérique comme « la seule chance de la ruralité » et une opportunité en matière de tourisme, d’emploi, de santé, d’éducation.

Il ajoute : « Le numérique comme modèle économique va nous aider. Ca va nous permettre de garder nos jeunes. »

Les garder et même… en attirer. À l’image de William van den Broek, qui a exporté dans une ferme du Perche le concept qu’il avait lancé à Paris : Mutinerie village. Un espace de travail partagé pour les travailleurs indépendants et les créateurs de jeunes entreprises.

« Avec l’économie cognitive, intelligente, qui n’est pas matérialisée par un lieu, la campagne devient attractive à nouveau, indique-t-il. On y est plus efficace pour discuter, faire le bilan au calme. » Et d’ajouter : « La campagne n’est pas une annexe de la ville, elle est source de valeurs : solidarité, organisation, compétitivité. »

Le maire de La Loupe, Éric Gérard, explique quant à lui comment le numérique a impulsé une nouvelle dynamique à sa commune, notamment par le biais de l’implantation de la Wild code school en 2014. L’école de codage informatique a amené à La Loupe — où le revenu par habitant est l’un des plus bas du département — « une mixité, une autre image, de l’animation ». Et des retombées économiques : « Quarante-cinq étudiants en cinq mois, c’est soixante mille euros de consommation. »

*Dans le langage courant, le numérique désigne tout ce qui touche à l’informatique. On qualifie de « numériques » les machines (smartphones, appareils photo, ordinateurs...) qui sont capables de comprendre le langage informatique, les informations (photos, films, programmes, textes, sons,…) qu’elles traitent ou produisent, ainsi que les activités économiques qu’elles génèrent.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon
Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est…
La chambre régionale d'Agriculture Centre-Val de Loire dit non à la méthode HMUC
La session de la chambre régionale d’Agriculture Centre-Val de Loire s’est tenue vendredi 13 juin à Orléans. Les études HMUC…
Publicité