Coopératives
Capdéa : la luzerne sur la bonne voie
Grâce à un commerce bien orienté, à l’utilisation de la biomasse comme substitution et à une réorientation tactique de ses différents produits, la coopérative auboise Capdéa annonce des perspectives encourageantes pour la campagne 2023, y compris du côté de la rémunération de ses adhérents.
Grâce à un commerce bien orienté, à l’utilisation de la biomasse comme substitution et à une réorientation tactique de ses différents produits, la coopérative auboise Capdéa annonce des perspectives encourageantes pour la campagne 2023, y compris du côté de la rémunération de ses adhérents.
![Porté par le projet ++AB, le développement des surfaces et productions bio poursuit son essor : l’an dernier, plus de 20 000 tonnes de luzerne bio ont été commercialisées.](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57446.jpg?itok=jrgUauDy)
![Didier Maudoux, président de Capdéa, a annoncé une rémunération de 100 euros cette année : « Les surfaces sont là, avec 8 700 hectares engagés pour 2023, dont 2 200 en bio, les prix de vente aussi ».](https://medias.reussir.fr/horizons/styles/normal_size/azblob/2023-11/Gaia_57447.jpg?itok=fYpLmWTX)
Une production très faible et très hétérogène. Voilà ce qui ressort du bilan de l’année 2022 de la coopérative de déshydratation de produits agricoles Capdéa, présenté courant janvier lors des réunions de secteurs. Avec une nouvelle année marquée par une forte sécheresse — la quatrième en cinq ans —, et une très longue campagne — elle s’est achevée le 22 novembre, du jamais-vu pour la coopérative —, le rendement moyen en luzerne, à 10,9 tonnes de matière sèche par hectare, est « très en dessous de la moyenne », admet François-Xavier Moons, le directeur de la structure. Et ce, tous secteurs géographiques confondus, avec de grandes variabilités dans les rendements. Une tendance qui s’observe aussi dans les autres productions traitées par la coopérative, l’œillette, le maïs, le sainfoin ou encore les pulpes de betterave.