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Viticulture
Chambord renoue avec son passé viticole

Lundi 4 juillet avait lieu l’inauguration du chai de Chambord après la plantation des vignes en 2015. La marque a présenté le chai finalisé en présence de nombreux élus.

À la Ferme de l’Ormetrou, en face du château, avait lieu l’inauguration du chai de Chambord lundi 4 juillet en présence de divers élus, dont le maire de la ville, ainsi que le député Roger Chudeau, nouvellement élu dans la circonscription de Chambord. Cette inauguration avait pour but, dans la continuité de la plantation des vignes en 2015, de montrer le lien qu’entretient Chambord avec l’agriculture. La marque souhaite renouer avec son passé viticole. Selon certains cadastres de l’époque de ­François Ier, le paysage autour du château comprenait des vignes. Les 14 hectares de vignes plantées sur le domaine sont éco-responsables.

Une rénovation éco-responsable

Le chai est donc l’aboutissement d’un projet qui a vu le jour en 2015. La construction du chai a été orchestrée par l’architecte ­Guillaume Trouvé, qui a pu présenter devant un parterre de curieux l’architecture de ce nouveau chai. « Ce chai est à l’image de Chambord, c’est-à-dire un monument historique et éco-responsable, il n’y a pas eu de création de bâtiment mais plutôt une rénovation d’un bâtiment ancien déjà existant dans une démarche de conservation du patrimoine », détaille Jean d’Haussonville, directeur général du Domaine de Chambord.

Cet ancien hangar initialement en ossature métallique a été agrandi et couvert de bois avec deux travées supplémentaires ajoutées. Les travaux ont duré plus de quatre mois. Bien que le chai soit terminé, les gîtes à côté, qui permettront aux touristes de profiter d’un cadre royal, ne seront terminés pour leur part qu’en fin d’année. « Je tiens à remercier notre principal mécène, Groupama Paris-Val de Loire, qui nous a fait don de 200 000 euros pour la mise en œuvre de ce projet », souligne le directeur général du Domaine de Chambord. De son côté, Daniel Collay, président de Groupama Paris-Val de Loire, a pris la parole pour évoquer « l’importance de soutenir un projet comme celui-ci, de conservation du patrimoine, et d’accompagner la viticulture du territoire ».

Un vignoble bio

Quatorze cuves composent le chai de Chambord. Dix cuves de 100 hectolitres, deux cuves de 80 hl et deux cuves de 50 hl. Les barriques qui conservent le vin sont toutes en chêne de Chambord, toujours dans un intérêt de mise en valeur du patrimoine. 90 000 bouteilles sont produites annuellement avec l’ambition pour les vignes de Chambord « de devenir ambassadrices des vins de Loire et permettre aux vins de Loire d’augmenter leur réputation », détaille Jean d’Haussonville.

Les vignes plantées sont essentiellement d'anciens cépages avec 4 hectares de romorantin issu de pieds préphylloxériques, 2 hectares d’orbois, 4 hectares de pinot noir, 1 hectare de gamay et 3 hectares de sauvignon. La vendange se fait manuellement par des bénévoles et les vignes sont produites en agriculture biologique. Un peu moins de 700 pieds de vignes ont été adoptés par des mécènes au prix de 1 000 euros le pied.

Après la traditionnelle coupe de ruban tricolore et la visite du chai, les invités ont profité d’une dégustation des différents vins de Chambord, du rouge en passant par le blanc sous un soleil royal.

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