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Chantier d’ensilage : vais-je réussir à rentrer un fourrage suffisamment sec ?

Ce n’est pas le conditionnement qui maximise le séchage du fourrage mais bien son exposition à l’air. Explications avec un expert d’Arvalis.

Pour Silvère Gélineau, ingénieur agronomie et productions fourragères chez Arvalis, l’enjeu, avant de penser aux pertes au champ, est d’arriver à avoir un séchage au champ suffisant pour rentrer un fourrage à plus de 30 % de matière sèche et même à plus de 40 % quand on parle de légumineuses pures telles que la luzerne. Derrière, c’est la conservation du fourrage qui en dépend.

« Lorsque la conservation est mauvaise, on a facilement plus de 10 % de perte de fourrage. Les pertes peuvent être dues à des moisissures que l’on peut observer dans le silo mais également à des bactéries de type entérobactéries, E. coli et butyriques qui se développent et créent des pertes de matière sèche et des diminutions de l’appétence. Dans ce cas, l’odeur est désagréable. De plus, des fermentations provoquent des dégagements gazeux entraînant des pertes en quantité ».

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