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Clôture des EGA : analyse de la feuille de route

Les États Généraux de l'Alimentation ont été officiellement clôturés le 21 décembre. Si des acquis ont pu être obtenus, certains points de vigilance sont à noter dans les actions retenues.

© Patrick Cronenberger

Après 5 mois de travaux, le Premier ministre a clos, le 21 décembre les Etats généraux de l'alimentation, clôture qui s'est faite en l'absence de Nicolas Hulot. Si sur la première partie, il a don-né des orientations claires avec notamment l'annonce d'un pro-jet de loi prochainement, sur la seconde, beaucoup d'éléments demeurent en suspens, et on peut donc espérer que ces sujets d'importance pour nos filières restent ouverts à la discussion.Le Premier ministre a ainsi annoncé cinq plans distincts qui seront présentés au cours du  premier semestre 2018 : le plan d'investissement de 5 mil-liards d'euros, un « plan pour limiter l'usage des pesticides et sortir du glyphosate dans un dé-lai de 3 ans », un plan Ambition bio (un objectif de 15 % des surfaces en 2022 a été évoqué par le Premier Ministre, sous réserve des financements), un plan de bioéconomie et un plan restauration collective. Construction du prix en « marche avant ». Sur la question de la créa-tion de la valeur, de nombreuses annonces ont été faites par le gouvernement. Parmi elles, la détermination du prix à partir d'indicateurs de coûts de pro-duction et de marché (clauses obligatoires), la facilitation de la lutte contre les prix de cession abusivement bas, un renforcement de la médiation, la mise en place de contrat type par les interprofessions, la pos-sibilité pour les OP de négocier collectivement les prix et les volumes, le relèvement du seuil de revente à perte de 10 % et l'encadrement des promotions en valeur (34%) et en volume (25%).

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