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Réglementation
Colza en fleur, attention aux pollinisateurs

Le printemps profite aux abeilles qui butinent dans les parcelles de colza. Il est indispensable d’adapter ses pratiques pour les protéger. Pour cela, il est important de respecter la réglementation. Rappel.

En cette période de floraison du colza, il est bon de faire un rappel de la réglementation.

Avec l’arrêté du 28 novembre 2003 relatif aux conditions d’utilisation des produits phytopharmaceutiques en période de floraison afin de protéger les abeilles et autres pollinisateurs, le gouvernement avait durci très nettement la réglementation. Sur les cultures, sauf celles dites « non attractives » (lire encadré), pendant la période de floraison, il y a interdiction de traiter en dehors des horaires autorisés. Cela concerne les insecticides et acaricides, mais aussi les herbicides et les fongicides.

Adaptez vos pratiques

La période autorisée pendant la floraison (période s’étendant de l’ouverture des premières fleurs à la chute des pétales des dernières fleurs) est restreinte : deux heures avant le coucher du soleil, défini par l’éphéméride, et trois heures après. L’idéal pour les abeilles, c’est de réaliser son traitement le soir afin que la plante ait pu absorber le maximum de produit avant le lendemain.

Cette réglementation posant la question sensible du travail de nuit des agriculteurs et de leurs salariés, la FNSEA a obtenu une révision de l’arrêté (publié le 20 novembre dernier). Cet arrêté adopte une période transitoire pour les floraisons de 2022. L’arrêté tolère ainsi jusqu’en juillet les applications sans contrainte horaire, à condition que la température soit suffisamment basse pour éviter la présence d’abeilles. En effet, ces dernières ne sortent pas en deçà de 12 °C.

En cas de doute, consultez l’étiquette de votre produit ou contactez votre conseiller avant de ­l’appliquer.


Les cultures non attractives

La constitution de la liste des cultures non attractives a fait l’objet d’une consultation en décembre 2021. À la suite de la mobilisation collective, avec des arguments techniques, toutes les cultures déjà inscrites ont été maintenues, y compris le pois et la vigne. La pomme de terre, le houblon et le pois potager ont été ajoutés.
L’arrêté du 24 mars 2022 fixe cette liste : céréales à paille : avoine, blé, épeautre, orge, riz, seigle, triticale, tritordeum et autres hybrides de blé ; autres cultures céréalières (hors sarrasin et maïs) : sorgho, millet, quinoa, amarante, sésame… ; graminées fourragères, dont moha et ray-grass ; lentilles, pommes de terre, soja ; vigne, ­houblon.
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