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Cornichons : une saison réussie pour Denis Billault à Ouchamps

La saison des cornichons s’est terminée depuis la mi-août en Loir-et-Cher. Elle a été très bonne dans les parcelles des maraîchers, comme pour Denis Billault, producteur à Ouchamps, qui en témoigne.

Alors que l’année pluvieuse de 2024 avait causé de nombreux soucis aux producteurs de cornichons, cette saison 2025 a été satisfaisante. C'est le cas pour Denis Billault, maraîcher et producteur de cornichons à Ouchamps (Loir-et-Cher).

Une récolte précoce

La plantation des cornichons était identique à celle de l’année d’avant, c’est-à-dire entre le 20 et le 25 mai. En revanche, la récolte a considérablement varié. « On a commencé la récolte à partir du 22 juin. Habituellement, les récoltes commencent vers le 12 juillet. Il y a au moins trois semaines d’écart. Depuis huit ans que j’en produis, c’est la première année où on commence si tôt », affirme le maraîcher.

Au-delà d’avoir commencé tôt, la durée de récolte a été rapide, voire expéditive, avec une fin au 10 août alors que d’habitude c'est entre le 15 et le 20 août. « On a des tonnages de récolte précis fixés par Reitzel en début de saison et nous les avons atteints dès début août », assure-t-il. Cette année, les volumes atteignent 17 tonnes en à peine un mois et demi. Sur son hectare de surface de cornichons, le maraîcher n’a pas non plus été dérangé par l’état sanitaire qui s’est approché de la perfection. « L’année dernière, le temps humide avait été plus problématique avec un peu de mildiou sur la fin alors que cette année tout a été maîtrisé facilement sans trop de soucis », reconnaît-il. Les températures élevées de certains jours n’ont pas non plus perturbé les récoltes avec des horaires adaptés pour ses saisonniers habitués et expérimentés.

Une filière qui fonctionne bien

Grâce à la quinzaine de producteurs de la région Centre-Val de Loire et à leur partenaire de transformation, la filière cornichon relancée en 2017 se porte très bien. « On travaille en toute confiance avec Reitzel. Il y a un vrai dialogue », assure Denis Billault. L’avantage pour les producteurs est de pouvoir travailler sereinement avec un prix connu à l’avance. « Les prix sont définis en amont et ensuite, c'est à nous, en tant que producteurs, d’organiser au mieux nos coûts de production en fonction des prix fixés. »

Le succès de la filière a même obligé l'industriel à instaurer des plafonds de tonnage pour les producteurs qui fournissent en grande quantité des produits locaux et de qualité. Ce qui fait aussi la réussite de cette organisation, c’est le dialogue permanent entre tous les acteurs. « Chaque année, on discute avec eux. Ils écoutent les producteurs et ils prennent en compte nos coûts de production, ce qui permet toujours un accord à la fin », affirme avec le sourire le maraîcher.

La saison des cornichons à peine terminée, déjà Denis Billault est déjà tourné vers la récolte des courgettes qui bat son plein actuellement.

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