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Couvert et semis direct : exemple sur le terrain

Présentation de couverts et de semis direct sur l’exploitation hôte du Sysfarm Carbon Day, à Souppes-sur-Loing.

Outre les présentations et échanges en salle lors du Sysfarm Carbon Day à Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne), le cofondateur de Sysfarm, Antoine Gilbert, a présenté la conduite agronomique de son exploitation à travers un couvert et un semis direct. La densité de semis du couvert est de 60 kg/ha pour un coût de 44 euros/hectare, alors qu’il a pour l’instant fait le choix de ne pas autoproduire ses semences.

Le couvert présenté dans lequel le blé sera ressemé directement se compose de tournesol, radis fourrager, phacélie, féverole, vesce et radis chinois. « Le mélange d’espèces est réfléchi. Aucune d’entre elles ne doit trop dominer. Là par exemple, je trouve qu’il y a trop de tournesols », explique Antoine Gilbert. Son but est de structurer le sol, éviter l’érosion et étouffer les adventices. Le couvert est normalement détruit par le gel ou pourrit.

La réalisation d’une pesée de biomasse d’un mètre carré en séparant les espèces se chiffre à 2,56 t/ha de CO2 capté, soit 2,56 crédits carbone.

Cette année, alors que le blé est semé vers le 20 octobre, le couvert est trop développé au risque de voir des graines qui vont se disperser et pourraient repousser.

Lors du semis de la culture suivante, le semoir couche le couvert et tranche la matière. Le semoir, de haute technologie, a un coût de l’ordre de 100 000 euros mais les économies de carburant sont substantielles (7 à 8 l/ha contre 30 avant).

Actuellement, Antoine Gilbert essaie de chiffrer les coûts et gains de sa conduite alors que certains de ses collègues vont encore plus loin avec des couverts relais.

« Couverture, plus d’apport d’azote et allongement de la rotation sont les trois piliers de l’agriculture de régénération », conclut l’exploitant.

 

Lire aussi Le carbone sous toutes ses formes

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