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Des effluents pour améliorer la fertilité des prairies bio

Sans apport régulier, les teneurs dans le sol en phosphore et potasse s’amoindrissent lentement, venant amputer la fertilité des prairies. En Centre-Val de Loire, la Ferme expérimentale des Bordes a présenté ses essais lors du salon Tech&bio en mai dernier.

Des résultats d’essais ont montré l’intérêt technico-économique de la valorisation des effluents d’élevage par rapport à celui des produits fertilisants ou amendements autorisés en bio.
Des résultats d’essais ont montré l’intérêt technico-économique de la valorisation des effluents d’élevage par rapport à celui des produits fertilisants ou amendements autorisés en bio.
© TDT

Lors du salon Tech&bio en mai dernier en Centre-Val de Loire, la Ferme expérimentale des Bordes a présenté ses essais sur le thème Fertilité chimique des sols et fertilisation des prairies en agriculture biologique.

L'exemple de la Ferme des Bordes

Le système naisseur-engraisseur certifié bio depuis 2001 sur la Ferme expérimentale des Bordes, à Jeu-les-Bois (Indre), a vu la fertilité de ses sols se dégrader au fur et à mesure des années et des faibles apports d’effluents d’élevage réalisés, à hauteur de 8 tonnes de compost de fumier de bovin sur un quart des surfaces tous les ans. Les rendements et la qualité des fourrages récoltés ont ainsi diminué, en lien avec la dégradation de la fertilité chimique du sol.

Des essais ont mis en évidence que le phosphore puis la potasse étaient les facteurs limitants de la croissance des légumineuses. Sans apport régulier, les teneurs dans les sols en phosphore et potasse s’amoindrissent lentement.

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