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Vie syndicale
« Des notes positives » à l’AG de Maule

Les agriculteurs du syndicat local de Maule se sont réunis le 13 janvier chez Brice Goupy, à Morainvilliers (Yvelines), sous la présidence d’Olivier Gousseau, et en présence de Damien Greffin, président de la FDSEA ­Île-de-France, et de Sophie Primas, sénatrice des Yvelines.

Le 13 janvier, les membres du syndicat local de Maule se sont réunis à Morainvilliers (Yvelines) chez Brice Goupy, sous la présidence d’Olivier Gousseau, et en présence du président de la FDSEA Île-de-France, Damien Greffin.

Ils ont initié une minute de silence en hommage à Armelle Caffin, ancienne présidente de la section équine à la FDSEA et femme de Bertrand Caffin, trésorier du syndicat. Celui-ci a chaleureusement remercié le milieu agricole pour les nombreuses marques d’affection et de soutien qu'il a reçues.

Olivier Gousseau a introduit cette assemblée générale avec la volonté de « rester sur des notes positives » : « Espérons que les prix soient plus rémunérateurs. Je voudrais saluer tout ce que la maison syndicale a obtenu en 2020. Malgré un contexte sanitaire complexe, les pouvoirs publics ont classé le secteur agricole comme prioritaire, bénéficiant également d’une vraie reconnaissance de la population. À la suite d’une mauvaise moisson, le syndicat a obtenu un dégrèvement de la taxe foncière à hauteur de 30 %, une avance du paiement Pac, une aide de trésorerie appréciable vers le 15 octobre. »

« Pour ce qui est du dossier betteraves, un prolongement de trois ans a été délivré pour les néonicotinoïdes (NNI), une mesure très importante pour le maintien de la filière. Concernant les chartes ZNT, nous sommes la seule région de France où nous ne pouvons pas faire de ZNT autour des propriétés de plus de 1 500 m. Cette année a aussi vu la prolongation de l’utilisation du glyphosate. Même si les rendements sont à moins 50 % en Île-de-France, nous avons tenu à maintenir le barbecue de fin de moisson et avons participé à l’action de communication ‘‘Nos champs ne sont pas des poubelles’’ sur le rond-point de Feucherolles ».

Damien Greffin a ensuite fait part d’une réflexion autour du rôle essentiel joué par l’agriculture dans ce contexte inédit, avec notamment « la prise de conscience de la nécessité d'une souveraineté alimentaire ». Il a ensuite expliqué l’importance de préserver des moyens de production, grâce au combat ZNT, avec les réductions de distance et la spécificité de l'Île-de-France, le Plan de relance de 1,2 milliard d’euros dédiés à l’agriculture, l'alimentation et la forêt.

Puis le président de la FDSEA a soulevé l’enjeu des NNI : « Syndicalement, j’ai l’envie de lire cette réintroduction comme un message d’espoir : tout interdit arbitraire et inopportun a ses limites », a t-il expliqué. Il s'est ensuite attardé sur la défense collective, avec le travail réalisé pour préserver les cultures des feux et des gibiers, puis le Plan pollinisateurs à venir et la volonté de le penser plus globalement. « Sans nous faire travailler comme des bagnards la nuit. Il faut regarder le problème de mortalité plus globalement, à savoir le varroa, la pratique apicole amateur, le frelon asiatique, et fédérer la filière apicole professionnelle, enrichir le bol alimentaire des abeilles. »

En dernier lieu, le président de la FDSEA est intervenu sur la réforme de la Pac avant de laisser la parole à Sophie Primas, sénatrice des Yvelines, qui a échangé sur ce même sujet avec les adhérents présents ainsi que sur la transmission, la structuration de la filière élevage, la convention citoyenne sur le climat, l’artificialisation des terres.

En toute fin d'assemblée générale, la sénatrice a tenu à remercier la profession agricole pour la qualité de ces échanges.

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