Aller au contenu principal

Cap protéines
Des outils pour évaluer son autonomie protéique

Les logiciels Autosysel et Devautop permettent d’évaluer l’autonomie protéique d’un élevage. Ces outils pour l’éleveur et son conseiller permettent de poser les premières réflexions avant de relocaliser son alimentation animale.

L’autonomie protéique des élevages de ruminants varie selon les systèmes. Elle est en moyenne de 86 % en bovins viande, de 83 % en ovins viande, de 70 % en bovins lait, de 68 % en ovins lait et de 47  % en caprins. Deux logiciels permettent d’estimer l’autonomie de son élevage : Autosysel et Devautop.

Autosysel est une plateforme en ligne (idele.fr/autosysel) dédiée à l’autonomie des systèmes d’élevage. Un outil de calcul très simple permet d’estimer son autonomie massique globale, fourragère et en concentrés. En fonction de son résultat, de ses pratiques et de ses attentes, Autosysel propose alors une série de fiches-conseils pour mieux valoriser l'herbe, produire plus de ressources fourragères et protéiques ou adapter la conduite du troupeau.

Des indicateurs marquants sur l’origine de la matière azotée 

Devautop – pour développement de l’autonomie protéique – est un logiciel pour aider les conseillers à discuter avec l’éleveur de l’autonomie protéique. « Plus complet qu’Autosysel, Devautop reste simple à prendre en main, explique Lila Benadda de l’Institut de l’élevage. Le logiciel demande entre 20 et 45 minutes pour rentrer les données ». L’outil, qui fonctionne pour les élevages bovins, ovins, caprins, porcins ou volailles, calcule ensuite le niveau d’autonomie protéique par atelier en pourcentage des quantités consommées ou par unité produite : litre de lait ou kilogramme de viande. Des échelles colorées permettent de situer son élevage par rapport à des référentiels établis pour des systèmes comparables. « Les repères seront différents entre un éleveur herbager de montagne et un éleveur de plaine avec des grandes cultures ». Le coût de la matière azotée achetée est mis en évidence. De même que la distance d’approvisionnement de la MAT achetée qui est représentée par un tracteur (exploitation et voisinage), un camion (France) ou un cargo (importation). « Ce sont des indicateurs marquants qui permettent de se situer et d’amorcer une discussion sur la possible relocalisation de son alimentation animale ». Le logiciel de conseil, issu du projet « SOS Protein » porté par Vegepolys Valley, est en cours de finalisation sous forme d’une application web dans le cadre de Cap Protéines. En phase de test, Devautop a été déployé sur 330 élevages de ruminants sur toute la France. 

+ d’infos

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Publicité