Aller au contenu principal

Des Universités du soir tournées vers l’avenir

Dans le prolongement des Rencontres agrofilières, la septième édition des Universités du soir de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir a cherché à répondre à la question : « comment produire demain ? »

La salle Mathurin-Régnier de la chambre d’Agriculture est pleine lorsque débutent ses septièmes Universités du soir organisées dans la foulée des Rencontres agrofilières, le 13 juin.

Trois interventions sont prévues pour essayer de répondre à la question : « comment produire demain ? »

La première se saisit du problème à travers le prisme des biotechnologies. Agnes Tréguier et Jean-Charles Deswarte, d’Arvalis, les ont d’abord définies avant d’expliquer dans quel sens allait la recherche génétique.

Or les problèmes que l’institut cherche à résoudre —résistance aux stress, aux maladies, protéines— sont complexes et nécessitent de travailler sur de grands effectifs. Un travail rendu possible grace à des installations comme la plate-forme Phénofield d’Ozouer-le-Marché (Loir-et-Cher).

Le prisme des débouchés non alimentaires est ensuite utilisé par Thierry Payot du Centre européen d’entreprises et d’innovation (CEEI) de la région. Il en profite pour présenter un certain nombre de choses mises en place depuis quelques années à travers Valbiom Centre.

Aujourd’hui, il existe trois formes de valorisation de la biomasse : les matériaux biosourcés —ou agromatériaux —, l’énergie et la chimie du végétal.

« Si nous voulons développer des marchés concrets, il faut s’intéresser aux produits de masse et à ceux à haute valeur ajoutée », pointe-t-il.

Enfin, Jérôme Damy, le spécialiste de l’agriculture 2.0 de la chambre d’Agriculture, termine la soirée en brossant un panorama de ce que l’on peut faire avec les objets connectables au nouveau réseau Lora qui couvre tout le département.

« Un objet connecté, c’est essentiellement un ou plusieurs capteurs, un modem Lora et une batterie. Ils coûtent entre dix et quelques centaines d’euros et l’abonnement est de dix euros par an et par capteur », explique-t-il. L’objectif recherché est de gagner du temps, de la précision ou de la sécurité.

Et le président de la chambre tient à rassurer tout le monde : « Les données recueillies sont administrées par la chambre, mais restent la propriété des agriculteurs. »

Avant de conclure : « Avec tout ça, nous sommes bien loin de “Martine à la ferme” ! »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité