La préfète de la région Centre-Val de Loire à la rencontre des agriculteurs
En Beauce loirétaine jeudi 17 juillet, la préfète du Loiret et de la région Centre-Val de Loire, Sophie Brocas, a rencontré agriculteurs, représentants syndicaux et gendarmes sur fond de hausse des vols en exploitation. Une séquence de terrain axée sur l’écoute et la sécurisation.
En Beauce loirétaine jeudi 17 juillet, la préfète du Loiret et de la région Centre-Val de Loire, Sophie Brocas, a rencontré agriculteurs, représentants syndicaux et gendarmes sur fond de hausse des vols en exploitation. Une séquence de terrain axée sur l’écoute et la sécurisation.

La visite de la préfète du Loiret, Sophie Brocas, organisée en Beauce loirétaine jeudi 17 juillet s’est déroulée en deux temps. Une première séquence, centrée sur les enjeux économiques du moment (état des moissons, jaunisse, débouchés commerciaux) a permis un échange nourri entre agriculteurs et autorités. La seconde a mis en lumière un sujet plus sensible : la recrudescence des vols dans les fermes.
Selon la gendarmerie, 109 vols ont été recensés depuis le début de l’année dans le Loiret, soit une hausse de 20 % par rapport à 2024. Les matériels ciblés sont variés : carburant, outils, cuivre ou encore GPS. Les exploitations les plus isolées, notamment dans le sud de la Beauce ou le Pithiverais, sont particulièrement exposées. Sur une exploitation de Chevilly, visitée ce jour-là, les malfaiteurs ont scié la tôle d’un hangar pour s’introduire à l’intérieur. Bilan : près de 10 000 euros de pertes. D’autres agriculteurs ont fait part de leur exaspération face à ces attaques répétées.
Un accompagnement renforcé
En présence de Valentin Caron, président de la chambre d’Agriculture du Loiret, de représentants de la FNSEA 45 et de la gendarmerie, la préfète a réaffirmé la volonté de l’État d’agir concrètement. La gendarmerie a rappelé ses moyens : multiplication des patrouilles, référents sûreté pour identifier les points faibles sur site, conseils techniques et mise en place prochaine d’un groupe d’échanges Whatsapp entre forces de l’ordre et agriculteurs.
« Le monde agricole n’a pas historiquement la culture de la sécurisation. Mais les temps changent », a commenté le général Philippe Guisset à nos confrères d’Ici Orléans.
Un dialogue utile
Dans ce contexte, les agriculteurs multiplient les efforts pour sécuriser leurs installations, mais les investissements sont lourds et pas toujours suffisants. Ce type de visite est donc vu comme une étape utile : poser un diagnostic partagé et mieux coordonner les réponses.
Pour rappel, les agriculteurs qui souhaitent bénéficier d’un diagnostic de leur exploitation ou d’un accompagnement personnalisé peuvent contacter directement leur brigade de gendarmerie de secteur. Des visites peuvent être organisées sur demande pour identifier les points de vulnérabilité et renforcer la prévention.