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La récolte des fraises se déroule correctement en Loir-et-Cher

La saison des fraises est bien lancée. Après une campagne 2022 compliquée en raison des fortes chaleurs, la récolte démarre mieux cette année en Loir-et-Cher. Maxime Cadoux, vigneron et fraisiculteur à Saint-Claude-de-Diray, évoque cette saison 2023.

Les fraises colorent depuis déjà un mois les étals des marchés. Pour l’instant, les températures de cette saison 2023 ne sont pas problématiques pour leur récolte. « Les températures sont suffisamment fraîches pour permettre aux productions de fraises en sol d’échelonner les volumes pour le moment », précise Maxime Cadoux, vigneron et fraisiculteur en partenariat avec son père Olivier.

Cette année, la récolte a débuté plus tardivement que l’année dernière, avec deux à trois jours de retard, aux alentours du 20 avril. Les fraises récoltées se vendent pour l’instant correctement. « Les fraises sont arrivées au bon moment. Le Sud a été précoce cette année et nous, un peu en retard, ce qui fait qu’on se retrouve dans une bonne période », explique Maxime Cadoux.

Trois variétés

L’exploitation d’Olivier et Maxime Cadoux se compose de deux hectares et demi de production de fraises en sol. « On produit en grande majorité de la gariguette. C’est la variété la plus connue et la plus réputée, mais pour se diversifier, nous faisons aussi d’autres variétés, la joly et la sibilla », détaille Maxime Cadoux. Ces deux variétés sont des fraises plus rondes et moins fragiles. Elles sont récoltées en production en sol jusqu’au 10 juin.

Un prix correct

La récolte des fraises se fait essentiellement le matin. L’exploitation emploie une trentaine de saisonniers lors de la saison. « La récolte se fait de 7 heures jusqu’à midi. Au-delà, il commence à faire trop chaud », explique l'exploitant. Dès la récolte terminée, les fraises sont acheminées jusqu’au Cadran de Sologne où elles sont vendues. « Actuellement, les prix sont corrects contrairement à l’année précédente. Les gariguettes se vendent aux alentours de 7 euros le kilo pour les productions en pleine terre », affirme Maxime Cadoux.

Difficultés à trouver de la main-d’œuvre

Même si cette saison des fraises 2023 est globalement correcte, la main-d’œuvre reste difficile à trouver. « Pour les productions de fraises en sol, la main-d’œuvre ne se bouscule pas. Il faut se baisser tout au long de la récolte, la charge de travail est plus importante. La main-d’œuvre est notre problème majeur pour cette culture », admet l’agriculteur. De nombreux autres producteurs de fraises peinent à trouver de la main-d’œuvre depuis le blocage du consulat français pour les visas des cueilleurs marocains.

Par ailleurs, avec la hausse du coût de l’énergie et l’inflation, les prix permettent avant tout de couvrir l’augmentation des charges pour les producteurs.

Les producteurs de fraises espèrent que cette récolte sera une réussite pour continuer à ravir les papilles des consommateurs.

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