Cap Protéines
La souveraineté protéique, une perspective à long terme
Cap Protéines
La table ronde du 1er juin au Salon de l’herbe a rappelé que la culture de l’herbe et des fourrages est une piste indispensable pour être moins dépendant en protéines végétales d’importation.

Le 1er juin au Salon de l’herbe, dans l'Allier, les experts agricoles ont débattu pendant près de deux heures sur les combinaisons de voies qui peuvent mener à la souveraineté protéique de la France.
©
D. Hardy
Vers une souveraineté protéique de la France : utopie ou réalité ? Le débat du 1er juin au Salon de l’herbe et des fourrages, qui s'est tenu dans l'Allier, interrogeait sur la faisabilité du plan protéines à court ou moyen terme.
En introduction du débat, l’agroéconomiste Jean-Marie Séronie rappelle comment la géopolitique incite à se préoccuper de la souveraineté protéique. Des difficultés d’approvisionnement en tourteaux de tournesol sont ainsi actuellement liées à la guerre en Ukraine. La crise Covid avait quant à elle montré notre sensibilité au marché et à la livraison du tourteau de soja sud-américain.