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Bio
L'aide d’urgence à l’agriculture biologique revue à la hausse

Après une première annonce de 10 millions d'euros d'aides aux agriculteurs bio en mars dernier, le ministre de l'Agriculture s'est engagé la semaine dernière à débloquer 60 millions d'euros supplémentaires. La FNSEA salue cette revalorisation mais rappelle quelques nécessités.

© Illustration

La FNSEA se félicite de la revalorisation de l'enveloppe d’aide d'urgence à l'agriculture biologique à 70 millions d'euros, annoncée par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. En effet, Arnaud Rousseau, en avait fait une priorité dès sa prise de fonction le 14 avril. La FNSEA avait estimé dès le début que l’aide de 10 millions d'euros n'était pas à la hauteur de la crise traversée par les 60 000 fermes engagées en bio. Grâce à cette revalorisation fortement attendue, elles bénéficieront d'un soutien financier accru pour les aider à faire face aux pertes économiques et aux difficultés de trésorerie résultant de la baisse de la consommation, des déclassements de la production biologique et de l'augmentation des coûts de production.

De plus, la FNSEA considère que cette revalorisation de l'aide d'urgence à l'agriculture biologique va dans le sens de la souveraineté alimentaire de notre pays. Cependant, pour qu'elle atteigne réellement son objectif, cette aide doit être ouverte à tous les exploitants bio en difficulté.

Communiquer davantage

Afin de soutenir durablement le secteur biologique, il est important également de travailler sur l’augmentation des débouchés. Ainsi, le plan du ministre de l’Agriculture répond à deux autres demandes majeures de la FNSEA : une augmentation du budget de la commande publique, et une augmentation du budget de la communication sur l’agriculture bio. La FNSEA appelle au développement d’une communication générale et générique sur les bénéfices de l’agriculture bio sans pour autant stigmatiser l’agriculture conventionnelle.

Au-delà de ces annonces, la FNSEA continue de demander la mise en œuvre stricte des lois Egalim 1 et 2 dans la filière biologique, avec la construction du prix en marche avant. La crise sans précédent que nous vivons, démontre que les injonctions politiques sur le développement de la bio ne peuvent s’affranchir des lois du marché.

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