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« Laisser passer la tempête »

Gérant de la ferme équestre de la Maisonnette, à Souvigny-en-Sologne, Emmanuel Calers évoque les conséquences de l’annulation du Generali Open de France pour sa structure.

La ferme équestre de la Maisonnette, à Souvigny-en-Sologne, accueille une quinzaine de chevaux en pension à l’année. Lors des grands championnats se déroulant au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron, les effectifs passent à quatre cents unités.

S’y ajoute l’hébergement de huit cents cavaliers. Emmanuel Calers, gérant de la structure, commente avec un humour caustique l’annulation du Generali Open de France poneys et clubs, prévu en juillet prochain : « Nous allons être en vacances ! Pour nous, le Generali démarre le 1er juin : il y a la préparation, l’épreuve et le nettoyage après. L’évènement nous fait travailler pendant trois mois. Tout doit être nickel ! » 

L’annulation du rendez-vous estival entraîne, pour la SARL solognote, une perte de chiffres d’affaires de 80 %.

Pour compenser le manque à gagner, l’accueil de stages de clubs en juillet et août est envisagé. Mais qu’en sera-t-il du déconfinement à ce moment-là ? Repousser les mensualités d’emprunts semble être la piste privilégiée.

Le maître des lieux compte également sur d’autres recettes : élevage de poneys et de chevaux et location de poneys pour des compétitions de haut niveau. Par ailleurs, le projet de centre d’insémination équine est reporté. 

« Il faut laisser passer la tempête déclare Emmanuel Calers. Comparativement aux acteurs du tourisme ou de la restauration, nous ne sommes pas les plus à plaindre. » En effet, à côté de son activité équestre, le professionnel exploite une ferme céréalière biologique de 130 ha comprenant un élevage bovin de vingt-cinq angus (race à viande écossaise). 

Pour notre interlocuteur, l’enjeu se situe après le confinement : « En raison de l’annulation de la compétition, il n’y aura plus de commerce de chevaux. Par ailleurs, si la population pratique moins le cheval pour des raisons économiques, la filière risque de souffrir. » 

Olivier Joly

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