Pommes de terre : le phosphore participe à l’élaboration du rendement
Classée comme culture moyennement exigeante en phosphore par le Comifer, la pomme de terre en a cependant besoin dès la plantation. Il contribue à la vigueur du plant au démarrage, à un bon enracinement et à la mise en place de la tubérisation.
Classée comme culture moyennement exigeante en phosphore par le Comifer, la pomme de terre en a cependant besoin dès la plantation. Il contribue à la vigueur du plant au démarrage, à un bon enracinement et à la mise en place de la tubérisation.
Élément de structure essentiel à la pomme de terre, le phosphore intervient dans la synthèse des acides nucléiques et des protéines, dans le transport de l’énergie et dans l’absorption des ions. Une nutrition phosphorée insuffisante dès le démarrage du cycle de production peut entraîner une perte de rendement de 10 à 15 %. En cas de carence avérée, des nécroses apparaissent sur le pourtour des feuilles.
Les analyses de sol recensées par le Comifer en 2023 indiquent une baisse, de l’ordre de 10 %, de la réserve en phosphore dans les zones de production de pommes de terre. Le niveau reste cependant suffisamment élevé pour satisfaire les besoins de la culture. Reste à savoir si ce phosphore est accessible par les racines et biodisponible au moment où elles en ont le plus besoin, notamment au démarrage de son cycle.