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Les exploitations autonomes privilégient l’herbe

Eliance a analysé les rations distribuées dans 11 000 élevages bovins laitiers. Sans surprise, les exploitations les plus autonomes valorisent davantage l’herbe. Un site Internet permet de voir les rations moyennes par système et par région.

En se basant sur 705 000 constats d’alimentation, Eliance dessine les rations moyennes des élevages les plus autonomes en protéines.
© Eliance

Depuis 2015, les entreprises de conseil en élevage adhérentes à Eliance enregistrent la composition de la ration des vaches laitières au moment du contrôle de performance. Une analyse de ces constats d’alimentation, rassemblés dans la base de données appelée Res’Alim, a permis de montrer un lien entre niveau d’autonomie protéique, productions laitières moyennes et part d’herbe et de maïs.

« Quel que soit le système d’alimentation, les vaches laitières consomment environ 85 % de fourrages et concentrés produits sur l’exploitation, explique en préambule Vincent Lefer, responsable DataLab à Eliance. Mais, en analysant les rations mensuelles de 11 000 élevages sur une durée de cinq ans, nous avons vu que, selon les systèmes alimentaires, l’autonomie protéique moyenne varie de 46 % à 70 % ».

Un site pour explorer les rations moyennes

Les élevages avec une alimentation basée sur l’herbe exclusive (pâturée et conservée) et ceux avec moins de 15 % de matière sèche sous forme de maïs ensilage ont un niveau d’autonomie protéique moyen de 70 %. À contrario, dans les rations où le maïs représente plus de la moitié des fourrages consommés annuellement, l’autonomie protéique diminue nettement. Cependant, c’est dans ce groupe que la production laitière est la plus élevée avec 28 kg de lait par jour et par vache en moyenne contre 22 kg en moyenne pour ceux avec beaucoup d’herbe.

« Dans tous les systèmes, il y a de grosses variabilités. Dans des systèmes mixtes avec herbe et maïs, on trouve des élevages autonomes à plus de 80 % et d’autres à seulement 50 %. » En moyenne, les élevages les plus autonomes pâturent pendant neuf mois, mettent à l’herbe 15 jours plus tôt et utilisent deux fois moins de concentrés par kilo de lait.

Pour rendre accessible ces résultats qui sont très variables selon les systèmes alimentaires, les régions ou les niveaux de production, Eliance a mis en place un site Internet Explor’Alim qui permet d’explorer finement ces données.


+ d'infos :

Un fascicule de 28 pages est à retrouver
sur cap-proteines-­elevage.fr/documents-cap-proteines.
Il détaille ces résultats.
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